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Titre Peut-on gérer les changes sans jouer sur les taux d'intérêt?
Auteur Anton Brender
Mir@bel Revue Revue française d'économie
Numéro vol. 4, no. 2, 1989
Page 121-127
Résumé La mobilité accrue des capitaux n'empêche pas une divergence importante des taux d'intérêt réels. Ceci est dû à l'instabilité des marchés des changes : si on la laisse en effet s'exprimer, une prime de risque importante vient limiter la convergence des taux d'intérêt ; lorsqu'au contraire on tente de la réduire, c'est souvent en créant des écarts de taux d'intérêt. Il pourrait en être autrement si l'on ne privilégeait pas les seul actions sur la demande d'actifs en devises, mais si l'on tentait d'agir sur l'offre, en jouant, par exemple, sur la structure par devises des émissions de dette publique par les grands pays occidentaux.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Increased capital mobility didn't keep real interest rates from diverging. Exchange markets instability plays a key role here. Allowed to developp freely, it leads to the appearance of a risk premium that limits interest rate convergency, On the other hand, when instability is kept in check it is often through the use of interest rates differentials. Things could be different if, instead of trying to influence the demand for assets denominated in various currencies, governments managed the supply of such assets, by denominating, when needed, their public debt in foreign currencies.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1989_num_4_2_1217