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Titre La situation financière des entreprises
Auteur Guy Longuevllle
Mir@bel Revue Revue française d'économie
Numéro vol. 4, no. 4, 1989
Page 85-111
Résumé Cet article procède à une comparaison historique et internationale des ratios caractéristiques de la santé financière des entreprises financières françaises. Au cours de la période 1988- 90, le taux de marge et le taux d'épargne des entreprises ont rattrapé progressivement les niveaux antérieurs au premier choc pétrolier ainsi que ceux des grands pays industriels. La rentabilité ne paraît plus devoir constituer aujourd'hui un handicap international et les ratios d'endettement ont retrouvé les niveaux des années 1970-72. Pour que ce diagnostic encourageant devienne réellement satisfaisant, il faudrait que les taux de marge et d'épargne progressent encore au cours des prochaines années. Les ratios d'endettement des entreprises hexagonales sont largement supérieurs à ceux des entreprises étrangères et la sous-capitalisation des firmes françaises est manifeste, tant au plan historique qu'international. De plus, les taux de rentabilité et de solvabilité sont encore loin d'avoir retrouvé les niveaux des années 1970- 72. Enfin, un effort d'investissement compatible avec une croissance économique durable d'au moins 3 % l'an nécessite, à autofinancement stabilisé, un relèvement du taux d'épargne des sociétés du secteur concurrentiel d'au moins deux points.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais This article gives an historical and international comparison of the main ratios relating to the financial situation of French companies. During the period from 1988 to 1990, the corporate margin rate and savings rate have gradually risen to pre-oil-slump levels in line with performances in other industrialized countries. Profitability no longer contitutes a handicap internationally and debt ratios are back at 1970-72 levels. For this encouraging diagnosis to become totaly satifactory, margin rates and savings rates would have to improve in the coming years. French corporates debt ratios are considerably higher than those of their foreign counterparts. French firms are clearly undercapitalized, both historically and internationally. Furthermore, profitability and solvency rates continue to lag behind 1970-72 levels. Finally, capital expenditures (given unchanged self-financing ability) for by sustained economic growth of 3 % per year, require an increase in the corporate savings rate of at least 2 points.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfeco_0769-0479_1989_num_4_4_1234