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Titre Le passage à la diplomatie bilatérale franco-africaine après l'échec de la Communauté
Auteur Turpin Frédéric
Mir@bel Revue Relations internationales
Numéro no 135, automne 2008 Les négociations internationales depuis 1945 - 1
Page 25-35
Résumé Jusqu'à la fin des années 1950, la France organise ses relations avec ses colonies suivant des structures organiques de type multilatéral. Mais, quels que soient les avatars institutionnels de ces organisations successives, la métropole domine et dirige l'ensemble. À l'heure des indépendances, ces structures héritées d'une gestion impériale des relations franco-africaines ne sont plus de saison car jugées trop « pénalisantes » en termes d'image internationale d'une nation qui veut désormais en finir avec l'image d'une puissance coloniale. Sur les décombres de la Communauté, la France gaullienne met en place, de manière empirique, un nouveau cadre pour ses relations avec ses ex-colonies africaines bientôt qualifié de « politique de coopération ». Le dialogue franco-africain se fait désormais quasi exclusivement sur la base du bilatéralisme, un tête-à-tête qui permet à la France de maintenir une partie conséquente de son influence.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Until the end of the 1950s, France organized its relations with its colonies according to organic structures of a multilateral type. But, whatever the institutional ups and downs of these successive organizations, Paris dominated and steered the set. At the time of the independences, these structures, inherited from an imperial management of Franco-African relations, were no longer wanted because they were considered too « penalizing » in terms of the international image of a nation which henceforth wanted to be done with the image of a colonial power. From the debris of the Community, General de Gaulle's France set up, in a empirical way, a new framework for its relations with its African ex-colonies soon qualified as a « policy of cooperation ». The modalities of Franco-African dialogue were from then on based quasi-exclusively on bilateralism, which allowed France to maintain a considerable part of its influence.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RI_135_0025