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Titre Commentaires sur "Neuroéconomie: une relecture critique"
Auteur Angela A. Stanton
Mir@bel Revue Revue française d'économie
Numéro Vol. XXIII, no 4, avril 2009
Page 139
Résumé Le champ exploré par la neuroéconomie montre qu'elle est à peine entrée dans son adolescence : qu'est-ce que la neuroéconomie est en train de réaliser ? Reconcevoir la science économique qui a été développée depuis plus de 100 ans jusqu'à maintenant ? Non, la neuroéconomie ne prend pas cette direction, nonobstant tous les efforts de quelques économistes pour vite la ranger dans une boîte à chaussure (voir dans le détail cet argument développé par Caplin et Schotter [2008]). La neuroéconomie se conçoit plutôt comme une espèce d'économie « à la Mendel » ; elle est une science capable de produire des données en fixant, dans une certaine mesure, l'environnement et en observant les choix individuels du début du processus de décision jusqu'à sa réalisation. L'économie dominante, en revanche, regarde la moyenne des résultats obtenus par plusieurs individus et propose une explication de la raison pour laquelle les agents économiques ont pu choisir en moyenne ce résultat. Ces deux domaines théoriques, la neuroéconomie et l'économie dominante, sont en train d'évaluer en fait les deux faces de la même pièce ; l'une avec et l'autre sans la condition ceteris paribus ; et en toute hypothèse on ne peut pas conclure à un conflit entre ces deux champs théoriques.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Neuroeconomics : A Critique of « Neuroeconomics : A Critical Reconsideration ». Some economists believe that the work of neuroeconomists threatens the theory of economics. Glenn Harrison's paper "Neuroeconomics : A Critical Reconsideration" provides some support for this threatened view, though some of the points he makes are disguised (Harrison, 2008). The field of neuroeconomics is barely into its teenage years ; and it is trying to do what ? Criticize and redesign the field of economics developed over hundreds of years ? But that is not what neuroeconomics is trying to do, in spite of all the efforts of some economists trying to place it into that shoebox (see the argument in great detail in Caplin and Schotter (2008)). Neuroeconomics is a Mendelian-Economics of sort ; it is a science that is able to generate data by fixing the environment to some degree, varying a single independent variable for its affects, and is able to see each individual's choices from initiation of the decision-making process to its outcome. Mainstream economics, on the other hand, looks at the average of the outcomes of many individuals and proposes how people chose those outcomes, retroactively. The two fields, neuroeconomics and mainstream economics, are evaluating two sides of the same coin : one with and the other without ceteris paribus ; they are not necessarily in conflict with one another.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/rfeco_0769-0479_2009_num_23_4_1708