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Titre L'économie française en 1981 et 1982 : une analyse économétrique
Auteur Département d'économétrie del'OFCE, Henri Sterdyniak, Marie-Annick Boudier, Michel Boutillier, Anne Bûcher, Françoise Charpin, Richard Topol
Mir@bel Revue Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques)
Titre à cette date : Observations et diagnostics économiques
Numéro No 5, 1983
Page 81-120
Résumé Rapprocher, pour certains comportements fondamentaux, les évolutions constatées en 1981 et 1982 avec celles qui dérivent d'équations économétriques testées sur le passé permet de distinguer les stabilités et les ruptures de comportements, de faire la part de l'expliqué et de l'inattendu, de mieux évaluer l'impact de la politique économique. Parmi les faits marquants, notons qu'il se confirme que la baisse des achats de logements entraîne une hausse de la consommation et non une hausse des placements financiers. L'investissement des entreprises est resté à un niveau élevé en regard de la baisse des profits et de la stagnation de la production. La hausse de la demande interne s'est traduite, plus directement qu'autrefois, par une dégradation du solde extérieur. L'évolution des salaires a été relativement modérée, mais malgré cela, le ralentissement de l'inflation a pesé sur le profit des entreprises.
Résumé anglais For certain fundamental economic behaviour, comparing 1981 and 1982 economic evolutions with those of econometric equations tested on past comportments allows one to discern stability and discontinuity of behaviour. It also allows a better understanding of what is explained and what is unexpected in the observed situation : it further permits a better evalution of the impact of political decisions in the economic sphere. Among the most noticable facts is that the drop in purchase of housing leads to a rise in consumption and not to a rise in investment. Firm level investment has remained at high levels with regard to the drop in profit and the stagnation in production. More directly than ever before, the rise in the domestic demand has given rise to a larger external deficit. The evolution of salaries has been relatively moderate, but in spite of that the slow-down of inflation has weighed upon firms.
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ofce_0751-6614_1983_num_5_1_957