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Titre Une évaluation du rôle des déterminants du partage de la valeur ajoutée
Auteur Mussard Stéphane, Philippe Bernard
Mir@bel Revue Economie et prévision
Numéro no 192, 2010/1 Mélanges
Page 99-119
Résumé En tendance, durant la seconde partie de la période 1961/2000, le taux de chômage reflue aux États-Unis et au Royaume-Uni, il continue à croître en Allemagne, en France et en Italie. Est-il possible d'expliquer cette divergence d'évolution en supposant que les effets de la revendication salariale sur le partage de la valeur ajoutée ont été mieux maîtrisés dans les deux économies anglo-saxonnes que dans les trois économies continentales ? Pour répondre à cette question nous utilisons la fonction valeur de Shapley. Grâce à elle nous parvenons à évaluer, pour chacune des cinq économies, la contribution des valeurs qui ont été prises, au cours de la période 1981/2000, par les taux de croissance des salaires réels et les coûts salariaux unitaires à la formation des taux de croissance des taux de marge, à celle des variations des taux de marge et à celle des excédents bruts d'exploitation. Or, les valeurs de ces contributions, qui sont évidemment négatives, sont, sauf dans un cas, plus faibles dans les économies anglo-saxonnes que dans les économies continentales.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Assessing the Role of Determinants of the Value-Added Breakdown In the second half of the period 1961-2000, the unemployment rate trended down in the United States and the United Kingdom, and trended up steadily in Germany, France, and Italy. Can we explain this divergence by assuming that the impact of wage demands on the value-added breakdown was more restrained in the U.S. and U.K. than in the three continental European economies ? To answer this question, we use the Shapley value function. It enables us to measure – for each of the five economies –the contributions of the growth rates of real wages and unit labor costs during the period 1981-2000 to the formation of (1) growth rates of margin ratios, (2) changes in margin ratios, and (3) changes in gross operating surpluses. With a single exception, those contributions –which are obviously negative– prove to be weaker in the U.S. and U.K. than in the three continental European economies.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOP_192_0099