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Titre L'interné au camp : "un homme sans défense"
Auteur Entretien avec Me De Félice
Mir@bel Revue Matériaux pour l'histoire de notre temps
Numéro n° 92, octobre-décembre 2008 Vadenay,Saint-Maurice l'Ardoise, Thol, le Larzac : L'internement en france pendant la guerre d'indépendance algérienne
Rubrique / Thématique
Regards contemporains : perceptions, dénonciations... mobilisation ?
Page 46
Résumé Comme avocat, Jean-Jacques de Félice témoigne de l'ambivalence de l'institution des camps pour les contemporains de la guerre d'indépendance algérienne. Si leur existence était de notoriété publique, ils restaient des lieux impénétrables, notamment pour les avocats, en raison de l'arbitraire qui réglait la procédure d'internement et son exécution. Pour Me de Félice, et à plusieurs titres, le camp était ainsi bien pire que la prison. Il se rendit lui-même au Larzac, toutefois, afin de rendre visite à son « ami et patron » Mourad Oussedik.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais As a lawyer, Jean-Jacques de Félice describes the ambivalence of the institution of the camps for the contemporaries of the Algerian War: their existence was widely known, they remained however impenetrable, mainly for the lawyers, because of the arbitrariness regulating the procedure of internment and its execution. According to Jean-Jacques de Félice, in many ways the camp was worse than the prison. He went himself to Larzac, however, in order to pay visit to his “friend and boss” Mourad Oussedik.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=MATE_092_0007