Titre | La « forteresse FEN » vue du ministère de l'Éducation nationale, un colosse aux pieds d'argile | |
---|---|---|
Auteur | Sylvie Aebischer | |
Revue | Carrefours de l'éducation | |
Numéro | no 33, mai 2012 Que « peut » le syndicalisme enseignant ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 13-26 | |
Résumé | En 1988-1989 ont eu lieu des négociations sur la « revalorisation de la fonction enseignante » qui ont permis aux syndicats enseignants d'obtenir du ministère Jospin des avancées conséquentes en termes de salaires et de statuts. Ces négociations permettent d'étudier la principale fédération de syndicats enseignants de l'époque, la Fédération de l'Éducation Nationale (FEN), juste avant sa scission, et d'interroger plus précisément ses relations avec le ministère de l'Éducation nationale, souvent qualifiées de « cogestion ». La FEN apparaît bien comme un interlocuteur incontournable pour le ministre et son entourage qui lui prêtent une forte capacité de mobilisation des enseignants, même s'ils marquent leur distance vis-à-vis de ce qu'ils considèrent comme un syndicalisme de service aux frontières du corporatisme. Mais cet épisode révèle aussi une fédération fragilisée par ses tensions internes, notamment entre les courants Unité Indépendance et Démocratie (UID) et Unité et Action (UA), tensions que le ministère utilise aussi pour négocier a minima la « revalorisation » en opposant systématiquement premier contre second degré. | |
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CDLE_033_0013 |