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Titre Vivre sur, vivre de la frontière : l'après transit en Mauritanie et au Mali
Auteur Jocelyne Streiff-Fénart, Philippe Poutignat
Mir@bel Revue Revue Européenne des Migrations Internationales
Numéro vol. 30, no 2, 2014 Composer (avec) la frontière. Passages, parcours migratoires et échanges sociaux
Rubrique / Thématique
Articles
Page 91-111
Résumé Cet article porte sur la situation des migrants « de transit » qui sont restés dans le pays traversé. Il prend comme lieux d'observation les villes de Nouadhibou en Mauritanie et Bamako au Mali. Trois études de cas présentent des façons très différentes de convertir l'expérience de la migration en capital social et de tirer profit de la vie sur la frontière. Elles ont cependant en commun le branchement sur des réseaux transnationaux. À Nouadhibou, un dispositif de commerce à longue distance et un réseau religieux ; à Bamako, la nébuleuse des organismes de gestion, d'accueil et d'assistance aux migrants. Dans ce dernier cas, en contrepoint des trajectoires individuelles exposées en premier lieu, les auteurs proposent l'analyse d'une mobilisation collective formée autour de la solidarité entre résidents du « ghetto » des « refoulés d'Afrique Centrale ». Ils examinent tout particulièrement son insertion dans le champ associatif sur la migration irrégulière.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This article focuses on the situation of “transit” migrants remaining in the country of transit. It is based on a long-term observation study of Nouadhibou (Mauritania) and Bamako (Mali). Three case studies reveal diverging ways of transforming migration experiences into social capital, while taking advantage of the opportunities offered by life on the frontier. All cases have in common to be connected with transnational networks. These include for instance international trade and religious network in Nouadhibou or a heterogeneous network of migration management and humanitarian aid organizations in Bamako. In the latter, as a counterpoint to the emphasis placed on individual trajectories, the authors offer an account of collective mobilization and links of solidarity within the ghetto of the so-called “Central Africa deportees”, with a specific focus on its integration into the existing network of illegal migrant associations.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REMI_302_0091