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Titre La réaction diplomatique d'un petit pays européen face à l'insurrection hongroise de 1956 : la Belgique
Auteur Gergely Fejèrdy
Mir@bel Revue Relations internationales
Numéro no 129, janvier-mars 2007 Les années cinquante
Rubrique / Thématique
Les années cinquante
Page 117
Résumé La réaction diplomatique d'un petit pays européen face à l'insurrection hongroise de 1956 : la Belgique. Après la mort de Staline, la Belgique, petit État particulièrement intéressé par la paix et l'équilibre des forces sur le continent européen, s'est engagée dans la détente, tout en restant méfiante. Lors de l'insurrection hongroise en automne 1956, une délégation gouvernementale se trouvait à Moscou, mais elle n'a été informée qu'à son retour sur les événements. L'intervention soviétique en Hongrie a indigné Bruxelles et a confirmé ses craintes selon lesquelles la politique de Moscou n'avait pas évolué depuis 1945. Tel a été le sens des interventions belges devant les organisations internationales. Le chef de la légation belge à Budapest, qui a suivi sur place les événements, a tenté, parfois en désaccord avec Bruxelles, de promouvoir l'idée d'une politique belge neutre. La Belgique, soucieuse de sa sécurité et membre de l'OTAN, a toutefois suivi la voie de la coopération avec ses alliés. L'insurrection hongroise n'a pas seulement dévoilé aux yeux de Bruxelles la réalité de la politique soviétique, mais a également gelé pour quelques années les relations belgo-hongroises.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais La réaction diplomatique d'un petit pays européen face à l'insurrection hongroise de 1956 : la Belgique. After Stalin's death, Belgium, a small country which was particularly interested in creating peace and a sound balance of power on the European continent, was committed to détente, although Belgium remained suspicious. During the Hungarian uprising in autumn 1956 a governmental delegation was in Moscow but was informed about the events only when they got back. The Soviet intervention in Hungary made Brussels indignant and confirmed what Belgium had already feared : Moscow's policy had not evolved since 1945. It was in keeping with the idea that Belgium intervened before the international organizations. Sometimes at odds with Brussels, the Belgian legation's leader in Budapest who followed the events there, tried to promote the idea of a neutral Belgian policy. Belgium, concerned with its security and a member of NATO, however, followed the channels of cooperation with its Allies. Not only did the Hungarian uprising reveal the Soviet policy's true face in the eyes of Brussels but it also froze the relations between Belgium and Hungary for a few years.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RI_129_0117