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Titre La movilización maya en Guatemala : exigiendo derechos y construyendo multiculturalidad en un contexto de postconflicto
Auteur Santiago Bastos
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 60-61, 2009/1-2 L'Amérique centrale au XXIe siècle
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 41-58
Résumé Au Guatemala, la mobilisation indienne pour l'égalité des droits a débuté dans les années 1970. Elle a été interrompue par la réponse génocidaire de l'État face à la menace révolutionnaire. Cependant, dans les années 1990, lorsque commence le processus de paix, les acteurs qui s'autodésignent aujourd'hui comme Mayas ont été capables de se réorganiser et ont réussi à se faire reconnaître dans l'Accord sur l'Identité et les Droits des Peuples Indiens. C'est alors que commence la phase du “multiculturalisme de façade” et que nombre d'entre eux s'insèrent dans les espaces publics à partir desquels ils développent des politiques spécifiques, tout en renforçant un discours qui maximise la différence culturelle. Ce modèle montre toutefois ses limites puisqu'il ne remet pas en question les structures qui maintiennent la plupart des Mayas dans la pauvreté. L'échec de la candidature de Rigoberta Menchú aux présidentielles de 2007 illustre cette situation. Dans ce contexte, les mouvements prônant un retour aux communautés afin de ré-articuler les actions par la base s'intensifient.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Indigenous mobilization in Guatemala for equal rights started in the 1970's, in the twentieth century, and was abruptly interrupted by the State genocide in response to the revolutionary threat. However, when the peace process started in the 90's, those actors that now called themselves Mayans were able to re-articulate in such a way that they succeeded to be recognized in the Agreement for the Identity and the Rights of Indigenous Populations. From then on, a phase of “cosmetic multiculturalism” is initiated in which many of them open their way into public spaces where they can develop specific politics while further reinforcing a discourse maximizing cultural difference. Nonetheless, this model shows some limitations since it fails to question the same structures that keep most of the Mayan in poverty. The results of Rigoberta Menchu's candidacy in the 2007 elections come to prove this situation. This is what gives strength to those alternatives claiming to return to community-based grassroots in order to rearticulate a mobilization from the bottom.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://cal.revues.org/1376