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Titre Le Programme indien-andin des Nations unies (années 1950-1960)
Auteur Chloé Maurel
Mir@bel Revue Cahiers des Amériques Latines
Numéro no 67, 2011/2 Religion et société en Amérique latine XVIe-XIXe siècles : traces et destins d'une « orthodoxie coloniale »
Rubrique / Thématique
Études
Page 137-161
Résumé Au début des années 1950, cinq agences des Nations unies (l'ONU, l'OMS, l'OIT, la FAO et l'Unesco) se lancent dans un vaste programme en Amérique latine, appelé le Programme indien-andin (PIA). Celui-ci se poursuit jusque dans les années 1960. Il concerne plusieurs pays (d'abord la Bolivie et le Pérou puis jusqu'à sept pays d'Amérique latine) et comporte plusieurs volets : culturel, sanitaire, économique et social. Il s'agit de venir en aide aux Indiens des Andes, réduits à la misère depuis des siècles, afin qu'ils atteignent un « développement » économique, social et culturel. Ce programme de grande ampleur s'est heurté à des contradictions et à des problèmes politiques et s'est caractérisé par des aspects relativement conservateurs et paternalistes. Toutefois, Il semble avoir suscité une véritable popularité auprès des Indiens. Il témoigne en tout cas d'une réelle préoccupation, au sein des agences onusiennes, pour le sort des populations autochtones et de réflexions sur la notion de travail indigène. Il illustre en outre les relations de coopération, mais aussi de concurrence, entre ces différentes agences.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais At the beginning of the 1950's, five agencies of the United Nations (UN, WHO, ILO, WFP, Unesco) launched a far reaching program, called the Andean Indian Program (AIP) in Latin America. It was implemented until the 1960's. It involved various countries (first Bolivia and Peru, then up to seven Latin American countries) and comprised four sections: cultural, sanitary, economical and social issues. Its goal was to help Andean Indians, who had been living in extreme poverty for centuries, to reach economical, social and cultural "development". This far reaching program was confronted to political problems and contradictions and was characterized by some paternalistic and conservative elements. Nevertheless, it seems to have been quite popular among Indians. It testifies in any case that the UN agencies had a clear preoccupation for autochthonous people and had reflected upon the meaning of the notion of indigenous work. That program also shows to what extent there exists relations of cooperation as well as of competition between those various UN agencies.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://cal.revues.org/299