Titre | La planète Bidonville. Le cas des Chabolas de Madrid | |
---|---|---|
Auteur | Joanne Rasse, Paul Rasse | |
Revue | Communication & Organisation | |
Numéro | no 32, décembre 2007 La ville dans tous les sens | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 106-121 | |
Résumé |
Les quartiers des centre villes en cours de gentrification, tout de circulation, de communication et de métissage, s'opposent, par bien des aspects, symétriquement aux bidonvilles, où viennent s'agglutiner, se sédimenter les populations récemment urbanisées, abandonnées à elles-mêmes, dans une urbanité informelle en marge de la cité institutionnelle. Pour leur croissance incontrôlable et leur précarité propice aux mafias et au communautarisme, ils constituent, en dépit des ressources d'inventivité qu'ils mobilisent, un des grands maux de notre époque. Une enquête urbanistique menée sur les Chabolas, les bidonvilles de Madrid nous permet d'en prendre la mesure. Nous conjuguerons la description de cette microsociété avec une mise en perspective des connaissances recueillies en les resituant dans un projet anthropologique plus global, d'analyse de la civilisation planétaire, tissée par les réseaux de communication dont sont exclus les population des bidonvilles. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Résumé anglais |
The districts of the town centres, which are on the way to gentrification, characterized by movement, communication and racial mixture, contrast significantly with the shanty towns where recently urbanized populations stick together and settle down, left on their own in an unorganized urbanity on the fringe of the institutional city. Because of their uncontrollable growth and their precariousness, and thus more vulnerable to mafia and group building, they constitute, despite their inventiveness, one of the major issues of our time. An urban inquiry made on the Chabolas, the shanty towns of Madrid, enables to measure their extent. We will combine the description of this micro society with the knowledge gathered, by resetting it in a more global anthropological project of analysis of the world's civilization, woven by the communication networks from which shanty town populations are excluded. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
|
Article en ligne | http://communicationorganisation.revues.org/356 |