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Titre Petit groupe ou groupe restreint ? Réduire ou décanter ? Un construct lewinien de la dynamique des groupes
Auteur Pierre De Visscher
Mir@bel Revue Les cahiers internationaux de psychologie sociale
Numéro no 97, 2013/1
Rubrique / Thématique
Science-action groupale et techniques d'animation
Page 95-110
Résumé C'est à tort que d'aucuns définissent la dynamique des groupes comme science des petits groupes. Restreint ne s'identifie pas à petit : restreindre consiste à ramener à des limites plus étroites. Le construct « restreint » de la « dynamique des groupes » post-lewinienne ne s'applique qu'aux seuls groupes psychosociaux décantés, en ce qu'ils sont circonscrits spatiotemporellement, chacun s'y percevant et interagissant, entité partageant quelque expérience suffisamment significative et durable, mais ce en dehors de l‘histoire commune et des modèles uniformisants caractérisant les groupes sociaux. Nonobstant, la dimension du groupe s'y limite forcément : elle est fonction de l'augmentation non seulement des relations interpersonnelles mais de l'ensemble des relations intra-groupales, lesquelles différencient les seuils de complexité bien au-delà d'une approche strictement sociométrique (choix de personne à personne).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Small group or restrained group? Should we reduce or restrict?
The science of « group dynamics » is poorly understood, when people defined it as the science of « small » groups. In french, the words « restreint » and « petit » are not equivalent to each other. « Restreindre » signifies to reset to more narrow limits. The « restraining » construct of the post-lewinian « group dynamics » does apply only to restricted psychosocial groups : these are limited to hic and nunc and face to face groups, each member being in a position to perceive and interact with each other, the members of the group sharing a common but meaningful and long-lasting experience. This notwithstanding, the size of the group shall inevitably confine oneself, according to the increase of the number of interindividual relations but also because the whole of the intragroupal relations between the subparts of the group. These differentiate the thresholds of complexity well beyond the sociometric level (person to person).
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CIPS_097_0095