Contenu de l'article

Titre Une démocratisation des politiques sociales d'entreprise ? Le Volkswagenwerk à Wolfsburg et Automobiles Peugeot à Sochaux 1914-1980
Auteur Ute Engelen
Mir@bel Revue Revue d'Allemagne
Numéro Tome 48, N°1 , janvier-juin 2016 Les expériences coloniales allemandes : échanges, transferts, circulations
Rubrique / Thématique
Varia
Page 159
Résumé Contrairement à l'hypothèse de la perte d'importance de la politique sociale d'entreprise après 1945, de grandes entreprises comme le Volkswagenwerk et Automobiles Peugeot ont même élargi celle-ci. Certes, elles regardaient leurs prestations sociales comme étant subsidiaires et ont préféré soutenir les offres sociales d'autres initiateurs, mais malgré ceci, ils ont de plus en plus développé leurs prestations, les ont garanties et attribuées à plus de bénéficiaires. Par leur diversification, individualisation et monétarisation, les salariés ont obtenu plus de possibilités d'exercer de l'influence sur la politique sociale d'entreprise. De manière croissante, d'autres acteurs tels que les CE et les syndicats étaient impliqués dans la mise en œuvre de cette politique. Ainsi, malgré des processus temporairement opposés, il semble justifié de parler d'une démocratisation des prestations sociales d'entreprise après 1945.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In contrast to the hypothesis of the loss of importance of corporate social policy after 1945, big companies like the Volkswagenwerk and Automobiles Peugeot have even expanded it. Indeed, they considered their social measures as being subsidiary and preferred encouraging social offers of other initiators, but nonetheless, they increasingly raised their benefits, guaranteed them and granted them to more beneficiaries. The employees' possibilities to influence corporate social policy have grown through its diversification, individualisation and monetisation. Other stakeholders as the work councils and labour unions have been more and more involved in the shaping of corporate social policy, too. Thereby it seems justified, despite temporary opposing developments, to speak of the democratisation of corporate social policy after 1945.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/allemagne/345