Titre | Présence des cadres et distribution résidentielle des actifs dans les principales villes françaises | |
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Auteur | Jean-François Léger | |
Revue | Espace Populations Sociétés | |
Numéro | no 4, 2013 L'activité en Europe | |
Rubrique / Thématique | L'activité en Europe Articles |
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Page | 135-156 | |
Résumé |
Les travaux sur la géographie résidentielle des actifs dans les grandes villes ont surtout mis l'accent sur l'opposition entre les lieux de vie des cadres et des professions intellectuelles supérieures et ceux des ouvriers et employés. C'est là où la concentration de cadres est la plus forte, c'est-à-dire dans les mégapoles, que ce phénomène a été le plus étudié. En France, la production scientifique a donc naturellement été dominée par les travaux sur Paris. Récemment, des recherches ont réintroduit les professions intermédiaires et ont renouvelé le regard sur le phénomène de dualisation. La capacité tant sociale qu'économique de cette catégorie d'actifs de se distribuer assez largement au sein de l'agglomération parisienne a atténué le schéma classique d'opposition entre quartiers aisés et populaires. Mais qu'en est-il en province, dans les villes dépassant ou approchant le million d'habitants ? Celles-ci suivent-elles le modèle spatial parisien, qui reste dominé par une certaine forme de ségrégation sociale des catégories les plus aisées, ou bien offrent-elles au contraire des espaces résidentiels caractérisés par une plus grande mixité sociale ? C'est à cette interrogation que tente de répondre cet article dans lequel sont comparées la géographie sociale en 2009 des ménages dont la personne de référence est active des sept plus grandes métropoles françaises (Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nice, Toulouse, Bordeaux). Cette démarche comparative et l'accent mis sur les professions intermédiaires mettent en évidence une (bien) plus grande mixité sociale en province avec, toutefois, des degrés variables selon les villes. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
The works about the residential geography of active people in large towns especially stressed the opposition between homes of active people and superior intellectual professions and the workmen's and employees' homes. It's where the concentration of executives is the highest – this phenomenon had been studying the most in the metropolis. In France, the scientific production has naturally been dominated by works about Paris. Recently, some researches have reintroduced intermediate professions and have renewed the national opinion about the dualism of the economy. This active people class' socially and economically ability to split quite greatly within the Parisian agglomeration reduced the conventional pattern of the opposition between the well-to-do quarter and the working-class quarter. But what about the situation in provinces – in towns where there is almost a million people? Does these provinces have the Parisian spatial model – which still dominated by a certain social segregation of well-to-do classes – or have they residential areas characterized by a larger social diversity? This is question which is tried to be answered by this article in which the social geography in 2009 of the households – where householder is an active people – of the seven largest metropolis in France (Paris, Marseille, Lyon, Lille, Nice, Toulouse, Bordeaux). This comparative approach and the focus given on intermediate professions bring out a much larger social diversity in provinces despite little variable degree within the cities. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://eps.revues.org/5583 |