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Titre Towards Europe - the story of a reluctant nation
Auteur Paal Frisvold
Mir@bel Revue Nordiques
Numéro N°31, printemps 2016
Rubrique / Thématique
Dossier. Norvège : regards sur la plus vieille constitution d'Europe
Page 39
Résumé Le peuple norvégien a par deux fois dans son histoire récente voté contre l'adhésion à l'Union européenne. Ces résultats sont communément attribués à un profond scepticisme envers les unions d'États, dû essentiellement au souvenir de 400 ans de domination danoise suivis de 100 ans de domination suédoise. Si cette raison est importante, notre article veut en présenter d'autres. L'obsession des Norvégiens concernant le maintien de leur souveraineté nous semble en effet avoir deux autres causes : la croyance dans le rôle de la Norvège comme pont entre Est et Ouest, et le besoin de protéger le secteur productif national dans la phase où il était vulnérable. En 1994, l'accord sur l'espace économique européen donna à la Norvège accès au Marché commun sauf pour les produits de la pêche et les produits agricoles. Mais le coût démocratique de cet arrangement fut important, la Norvège devant accepter les lois européennes sans être représentée dans les institutions européennes. Au fur et à mesure des évolutions de l'UE, ce déficit démocratique devient de plus en plus visible, en particulier en ce qui concerne la participation aux agences européennes. Dans la perspective de débats parlementaires à venir sur le sujet, le déficit démocratique pourrait redevenir un problème politique en Norvège.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Norwegian people rejected membership of the European Union twice. This is often attributed to a deeply rooted scepticism towards unions with other countries, due to the four hundred years under Danish rule and a hundred under the Swedish crown. While not untrue, this article argues other more compelling reasons. In fact, two other dimensions lie behind the Norwegian quest for maintaining sovereignty: A common belief that Norway could play a unique role in building a bridge between East and West; and the urge to protect domestic industries when they were considered vulnerable. In 1994, the EEA gave Norway access to the EU's internal market, except for fishery and agriculture. But at a huge democratic cost: Norway is compelled to transpose every relevant EU law without representation in EU institutions. As EU cooperation evolves, this democratic deficit becomes increasingly visible, in particular with participation in European agencies. With parliamentary debates on this issue coming up, the democratic deficit can again become a ticking political bomb.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/nordiques/3928