Titre | Le SIDA, une rupture pour le sujet | |
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Auteur | Danièle Silvestre, François Leguil, Françoise Linard | |
Revue | Sciences Sociales et Santé | |
Numéro | vol. 7, no 1, février 1989 Sociétés à l'épreuve du SIDA | |
Page | 81-93 | |
Résumé |
Résumé. Les médecins ont souvent recours aux psychiatres et aux psychologues pour aborder les difficultés spécifiques que posent les maladies chroniques. Le SIDA, avec son mauvais pronostic, rend cette collaboration particulièrement utile. Le déroulement de cette maladie présente des particularités qui génèrent angoisse et dépression. La séropositivité peut durer un temps indéterminé sans qu'apparaissent de symptômes. Les pratiques sexuelles ou plus généralement la recherche de la jouissance sont impliquées dans la transmission du virus. Ces données remettent en question le mode de vie des patients. Face à ces bouleversements, ceux-ci mettent en œuvre des mécanismes de défense classiques : isolation, déni de la maladie, etc. En général, on observe un premier temps de réflexion sur les origines et les conséquences de la maladie. Dans un second temps, s'affirme une clinique de la séparation d'avec les autres, puis d'avec la vie même. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Danièle Silvestre, François Leguil, Françoise Linard: AIDS — the disruptive effect on the victim (sufferer). Doctors often consult with both psychiatrists and psychologists in tackling particular problems which arise in cases of chronic illness. AIDS, with its poor prognosis, renders such consultation especially useful. The advancing stages of this illness presents destructive features which generate anxiety and depression. The HIV positive virus (seropositive) can last indefïnitely without the appearance of any symptoms. Sexual behaviour, or more generally the search for enjoyment, is one of the causes of the transmission of the AIDS virus. These facts must therefore call into the question the lifestyle of the patients. Faced by the tremendous difficulties imposed by AIDS the latter resort to putting into operation classic defense mechanisms: — isolation, denial of the existance of disease, etc., generally one notices, in the fïrst instance a period of reflection on the cause and consequences of the disease. Then subsequently there follows a secondary period of clinical separation, both from others and from life itself. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/sosan_0294-0337_1989_num_7_1_1119 |