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Titre Plantations, politics and policy-making in Papua New Guinea 1965-1986
Auteur Mark M. Turner
Mir@bel Revue Journal de la Société des Océanistes
Numéro Tome 42, no 82-83, 1986 Les plantations dans le Pacifique Sud
Rubrique / Thématique
Articles
Page 129-138
Résumé A l'approche de l'indépendance en 1975 l'avenir des plantations, leur propriété notamment, devint un problème politique majeur. Pour désamorcer les pressions politiques populaires le gouvernement lança un projet de redistribution des plantations au profit des propriétaires fonciers coutumiers. Bien que ce projet fût un succès sur le plan politique, il fut suspendu en 1979 car il échouait sur le plan économique. Une politique nouvelle pour les plantations ne réussit pas à se concrétiser, mais la question de la propriété foncière fut retirée de l'échéancier politique. Les gouvernements qui se sont succédé ont néanmoins favorisé l'extension des plantations soit directement en encourageant le modèle de « domaine nodal » soit fortuitement par le système de lease-back sur des blocs de 20 hectares. Quand la politique du gouvernement autour de 1984-85 remit à l'honneur la croissance, il apparut que les plantations et les capitaux étrangers retrouveraient un rôle important selon les déclarations officielles. Il est intéressant de noter qu'en 1986 certains politiciens provinciaux se sont opposés énergiquement au recrutement de main-d'œuvre pour les plantations, en même temps qu'au niveau local la revendication d'un retour de la terre au régime coutumier est souvent prête à surgir dans les régions de plantations.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais With the approach of independence in 1975 the future of plantations, especially their ownership, became a leading political issue. In order to defuse popular political pressure the government introduced a scheme to redistribute plantations to the customary landowners. Although this scheme was a political success it was suspended in 1979 due to economic failure. A new policy on plantations failed to materialize but the question of ownership was removed from the political agenda. Successive governments have neverthless promoted plantation expansion either directly through the promotion of the nucleus estate model or accidentally through the 20 hectare/lease-leaseback scheme. With development policy in the mid-1980s returning to an emphasis on economic growth the government appears to have reaffirmed the important role of plantations and foreign capital in that growth. Interestingly in 1986 strong opposition to plantation labour recruitment has emerged from some provincial politicians while at the local level the demand for the return of customary land is seldom far below the surface in some plantation areas.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/doc/jso_0300-953x_1986_num_42_82_2827