| Titre | Phobos à Sparte | |
|---|---|---|
| Auteur | Marie-Madeleine Mactoux | |
 |
Revue | Revue de l'histoire des religions |
| Numéro | tome 210, n°3, 1993 | |
| Page | 259-304 | |
| Résumé |
La signification du culte de Phobos à Sparte est analysée à partir du passage de la "Vie de Cléomène" où Plutarque signale la construction d'un hiéron, contemporaine d'une réforme renforçant le pouvoir des éphores. Elle s'inscrit dans une séquence rituelle dont on a d'autres signes, établissant une relation étroite entre Phobos et l'éphorat. Elle doit se lire comme un opérateur de liminarité, fonctionnellement analogue à d'autres pratiques Spartiates, tels la formalisation du Rire et les masques du temple d'Orthia. L'instauration de ce culte est un moyen complémentaire de maîtriser une crise sociale, conjuguant la revendication d'égalité du "damos" et sa mise en question due à une révolte d'hilotes. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Résumé anglais |
Phobos at Sparta The significance of the cult of Phobos at Sparta is analysed, based on a passage in Plutarch's "Life of Cleomenes" on the building of a hieron, contemporary with a reform reinforcing the power of the ephors. It is included in a ritual sequence, of which other signs exist, which established a close connection between Phobos and the ephoralty. It must be understood as an agent of liminarity, functionally similar to other Spartan practices, such as the formalization of Laughter and the masks of the temple of Orthia. The setting up of this cult was a complementary means of controlling a social crisis, combining the "damos"' claim of equality and its questioning arising from a Helot's revolt. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Article en ligne | http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1993_num_210_3_1477 |
