Contenu de l'article

Titre Les solidarités familiales par-delà la mort à Dijon à la fin du Moyen Âge
Auteur Gaëlle Tarbochez
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 222, n°1, 2004
Rubrique / Thématique
Varia
Page 25-41
Résumé Loin de marquer une rupture, la mort rapprochait les vivants et les défunts comme le montrent les fondations pieuses qui renvoient une image particulière des solidarités familiales à la fin du Moyen Âge. Celles-ci transparaissent dans le désir de se faire inhumer auprès de parents, dans l'association aux messes qu'ils ont fondées et dans le recours à un clerc du lignage pour les desservir. La mémoire des trépassés était également assurée par des clauses qui invitaient à respecter leurs dernières volontés. La famille spirituelle, construite autour des parrainages, des confréries ou des liens paroissiaux, jouait aussi un rôle essentiel. Il faut alors envisager une réelle communauté entre l'ensemble des chrétiens vivants et morts.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Far from severing links, death brought the living and the deceased together, as shown by pious foundations reflecting a striking image of familial solidarity in the late Middle Ages. This is clearly present in the desire to be buried alongside family, in the participation in specially commissioned masses and in the choice of a cleric from the family to officiate. The memory of the departed was also ensured by clauses requesting that last wishes be respected. The spiritual family, extending out through godparents, brotherhoods and parish links also played an essential role. It is thus fitting to speak of a real community between all Christians, living and dead.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/4454