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Titre Le serpent guérisseur et l'origine de la gnose ophite
Auteur Annarita Magri
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 224, n°4, 2007
Rubrique / Thématique
Varia
Page 395-434
Résumé La branche de la gnose ophite s'enracine probablement dans la secte des Pérates, qui se situe au milieu du IIe siècle de notre ère et dont parle l'Elenchos 5,12-18, ouvrage attribué a Hippolyte de Rome. Ce groupe est, avec les Naassènes, le seul à adorer le serpent, considéré comme la manifestation du Logos. Cette équivalence Logos = serpent est tirée à son tour de l'exégèse de Nb. 21,8-10 (le serpent d'airain). Cette étude s'efforce de retracer le noyau fondamental du récit des hérésiologues sur les Ophites et de le comparer à celui consacré aux Pérates ; parallèlement, il sera démontré que le IIe siècle est l'époque idéale pour y situer le début de l'ophitisme, car c'est à cette époque que l'image du serpent atteignit l'acmé de sa diffusion grâce aux cultes à mystères et, surtout, à la vénération pour Asclépios. Les Pérates eux-mêmes sont issus d'un mélange syncrétiste entre christianisme et culte d'Asclépios.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The branch of the Ophite gnosticism takes its origin likely with the sect of the Perates, which is dated around the half of the iind century C.E. and which is described by Elenchos 5,12-18, a work attributed to Hippolytus of Rome. This group is, together with the Naassenes, the only one that actually adores the serpent, which is considered as the epiphany of the Logos. This equivalence Logos = serpent is taken from the exegetical interpretation of Num. 21,8-10 (the bronze serpent). This study tries to recover the basic chore of the heresiologists' reports about the Ophites and to compare it with the one concerning the Perates. It also shows that the iind century was ideal for the beginning of the Ophite Gnosticism: in fact, during this period, the image of the serpent reached the peak of its diffusion, thanks to the mystery cults and to the adoration of Asclepius. The Perates, in fact, take origin from a syncretistical mix of Christianism and Asclepius' cult.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/5351