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Titre Tous libres devant. Dieu Société carolingienne, Église et esclavage d'après l'exégèse de Claude de Turin († ca. 827/828)
Auteur Pierre Boucaud
Mir@bel Revue Revue de l'histoire des religions
Numéro tome 228, n°3, 2011
Page 349-387
Résumé La société carolingienne se caractérise notamment par le renouveau d'une culture des élites commune au théologien et au législateur. Dans ce contexte de synthèse, des lettrés aquitains comme Smaragde de Saint-Mihiel et Claude de Turin inscrivent la charité et la justice au cœur de l'imperium christianum et requièrent du pouvoir l'application de telles vertus en matière d'esclavage. L'exhortation à la rupture sur ce point, finalement entérinée par les capitulaires de Louis le Pieux, semble être un vecteur essentiel de l'action ecclésiale en faveur des servi ; par cette évolution institutionnelle et malgré la persistance d'une mentalité esclavagiste, y compris chez certains de ses membres, l'Église favorise alors les progrès d'un certain humanisme.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Carolingian society is characterized by the revival of an elitist culture shared by the theologian and the legislator. In this context of synthesis, some Aquitanian scholars such as Smaragdus and Claudius of Turin place charity and justice at the heart of the imperium christianum and require the political power to apply these virtues to the treatment of slavery. Louis the Pious's Capitulars ratify this exhortation to change in this matter : this is an essential vector in ecclesiastical action in favour of the servi ; through this institutional process, the Church stimulates the progress of a certain humanism, although it is confronted with the persistence of pro-slavery thinking, even inside the community.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://rhr.revues.org/7785