Titre | « Noé » dans les sources mésopotamiennes | |
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Auteur | Jean-Jacques Glassner | |
Revue | Revue de l'histoire des religions | |
Numéro | tome 232, n°4, 2015 Figures de Noé de Gilgamesh au Coran | |
Page | 487-498 | |
Résumé |
Dans les sources mésopotamiennes, le survivant du déluge, précurseur du Noé biblique, s'appelait Ziusudra, Atrahasîs ou Ûta-napishtî. Le premier nom signifiait « Vie de jours prolongés », le second « Le Supersage », le troisième « J'ai trouvé ma vie ». Ce qui le distinguait de tous les autres êtres humains, c'était le destin d'être immortel qui lui était réservé au sortir de l'épreuve. Le franchissement du déluge était une forme d'épreuve. La Mésopotamie connaissait deux héros civilisateurs, Sargon et Ziusudra/Atrahasîs/Ûta-napishtî. Leurs expositions respectives n'eurent pas même signification. L'un était élu avant l'épreuve, l'autre après. Pour le premier, on a affaire à un rite de probation ; pour le second on est en présence d'un rite d'institution, mais qui diffère des rites de passage. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In Mesopotamian sources, the surviver of the flood had three names : Ziusudra, Atrahasîs or Ûta-napishtî. The first name meant “Life of long days”, the second “The Supersage”, the third “I have found my life”. What distinguished him from other human beings was his status as an immortal being, which was offered to him after the flood. The crossing of the flood was a kind of ordeal. Mesopotamia had two civilizing heroes, Sargon of Akkade and Ziusudra/Atrahasîs/ Ûta-napishtî. Their respective exposures did not have the same meaning. The one was chosen before the ordeal, the other after it. For the first, we are confronted with a rite of probation, for the second with a rite of institution, but a rite which differs from an ordinary rite of passage. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHR_2324_0487 |