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Titre « La séquence des téléspectatrices »
Auteur Marlène Coulomb-Gully
Mir@bel Revue Questions de communication
Numéro no 10, 2006 Humour et médias. Définition, genres et cultures
Rubrique / Thématique
Notes de recherche
Page 297-318
Résumé L'étude porte sur la médiatisation télévisuelle de la Journée internationale des femmes. Elle met en valeur le clivage entre les chaînes privées qui relaient fort peu un événement leur semblant propre à faire fuir l'audience, et les chaînes publiques qui s'en saisissent pour faire œuvre pédagogique et réfléchir au statut des femmes dans la société. Globalement, le traitement est alors consensuel et « politiquement correct », les agendas politique et médiatique convergeant dans la dénonciation des inégalités dont les femmes sont victimes ; la question du foulard et de la place des femmes dans la culture musulmane mobilise une part importante des interventions, légitimant le mouvement « Ni Putes Ni Soumises » comme interlocuteur principal. La dernière partie de l'étude porte sur la représentation des femmes, sujets et objets de discours, dans les émissions programmées à cette occasion. Pointant la tentative de « récupération » dont l'événement est l'objet de la part des annonceurs, l'article conclut sur le risque de voir cette Journée dévoyée de ses objectifs initiaux.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais This paper makes a systematic qualitative analysis of French television coverage of International Women's Day on March 8, 2005. It highlights the divergence between commercial channels, almost silent on the subject, and state-owned channels, which use IWD to examine the status of women in French society. In the latter case, political and media agendas converge to provide « politically correct » coverage, denouncing the inequalities suffered by women in politics and in their professional and private lives. The 2005 coverage of IWD in France also focuses on the issue of Islam, due to the recent law forbidding the wearing of religious insignia in schools. It is because of this issue that the neo-feminist movement « Ni Putes Ni Soumises » (« Neither Prostitutes Nor Submissive [Wives, Sisiters and Daughters] ») is given prominence. The last part of the paper studies the representation of women in television discourse, concluding with the way commercial advertising succeeds in (mis-)appropriating IWD.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://questionsdecommunication.revues.org/7719