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Titre Les nouveaux habits de la censure chinoise
Auteur Alain Peter
Mir@bel Revue Questions de communication
Numéro no 20, 2011 Évoquer la mort
Rubrique / Thématique
Notes de recherche
Page 337-352
Résumé Le séisme du Sichuan en mai 2008 ouvre une nouvelle étape dans la politique du parti communiste chinois à l'égard de l'information. Depuis 1989, sa priorité allait à la suppression des mauvaises nouvelles. Depuis le séisme, poussé par l'évolution de la société et des technologies de communication, il laisse les médias rendre compte des événements soudains et en profite pour vanter son action. Cette situation ouvre des perspectives aux médias et confère davantage d'autonomie aux journalistes, mais elle ne signifie pas que la communication des idées et la presse deviennent libres. L'exemple du Dongfang Zaobao, un journal commercialisé de Shanghai qui attache une grande importance à la photographie d'actualité, montre comment les journalistes ont étendu leur champ d'action à l'occasion du séisme, mais rappelle aussi que le pouvoir réussit à canaliser l'opinion publique.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The May 2008 Sichuan earthquake opened a new stage in the Chinese Communist party management of information. Since 1989, it aimed to suppress all bad news. Since the earthquake, driven by social and technological evolutions, it allows the media to cover sudden breaking news and uses it as an opportunity to valorise its policy. This situation opens new perspectives for the media and allows more autonomy to the journalists, but it doesn't mean that communication and the press become free. The example of the Dongfang Zaobao, a Shanghai based newspaper that attaches great importance to the news photography, shows how the journalists extended their autonomy during the earthquake coverage, but also how the Chinese authorities succeed in canalising the public opinion.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://questionsdecommunication.revues.org/2142