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Titre L'ordre du goût chez Rousseau
Auteur Gabriela Domecq
Mir@bel Revue Astérion
Numéro no 16, 2017 Traductions vers le latin au XVIe siècle
Rubrique / Thématique
Varia
Résumé S'il n'y a pas de théorie du goût chez Rousseau, la question du goût traverse néanmoins toute son œuvre. Elle apparaît d'abord comme une critique adressée à la société mondaine, puis fait place, dans les écrits de la maturité, à une analyse des conditions sociales du bon goût général. En dépit de la terminologie classique de ses textes, ceux-ci développent en fait une conception sui generis du goût. Rousseau ne se réfère pas à un ordre de perfection pour expliquer et fonder le bon goût. Le goût est selon lui un phénomène collectif qui manifeste l'état des affections sociales. Le goût tant social qu'individuel est dit « bon » lorsque le jugement sur ce qui plaît ou ce qui déplaît n'est pas soumis à l'opinion. L'autonomie du goût et le bon goût se confondent, la volupté et l'égalité relative en sont alors les conditions.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais If there is no theory of taste in Rousseau, the question of taste nevertheless is present throughout all his work. It appears at first as a criticism addressed to worldy society, and then gives way, in the writings of his maturity, to an analysis of the social conditions of general good taste. In spite of the classical terminology of its texts, they in fact develop a conception sui generis of taste. Rousseau does not refer to an order of perfection to explain and base the good taste. Taste is, according to him, a collective phenomenon which manifests the state of social affections. The taste, as much the social and the individual, is called “good” when the judgment on what pleases or what displeases is not subject to opinion. Autonomy of taste and good taste are confounded, voluptuousness and relative equality are then the conditions.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://asterion.revues.org/2977