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Titre The Hebrew linguistic tradition of the Middle Ages
Auteur Irene E. Zwiep
Mir@bel Revue Histoire, Epistémologie, Langage
Numéro vol.18, n°1, 1996 La linguistique de l'hébreu et des langues juives
Rubrique / Thématique
La linguistique de l'hébreu et des langues juives. Jean Baumgarten et Sophie Kessler-Mesguich [Dirs.]
 Articles
Page 41-61
Résumé Les contenus et les méthodes de la grammaire et de la lexicographie juives médiévales ont été fortement inspirés par le modèle arabe. D'abord souvent rédigée dans cette langue, la tradition linguistique de l'hébreu connaît aux Xe et XIe siècles, en Espagne, une période extrêmement fertile, en particulier grâce aux grandes controverses (notamment sur la structure de la racine). Traduite en hébreu, elle se déplace vers la Provence et l'Italie, mais cette extension géographique correspond à une moindre créativité, jusqu'à parvenir à un état figé avec le Mikhlol de David Qimhi (XIIIe siècle). Si quelques travaux lexicographiques prennent en compte l'hébreu post-biblique, de nombreux grammairiens ont tendance à considérer la langue de la Bible comme seule référence, et à écarter ainsi les enseignements apportés par l'hébreu mishnique et par l'arabe.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The contents and methods of medieval Jewish linguistics owed much to their Arabic model. In Muslim Spain, in the tenth and eleventh centuries, the Hebrew linguistic tradition went through a highly creative phase, during which its basic notions, e.g. the principle of the triliteral root, were established through a series of great polemics. Grammatical works dating from this period were often written in Arabic. In the thirteenth century, the centre of linguistic study shifted to Provence and Italy, where various works were translated into Hebrew. However, this geographical spread went together with a loss of creativity and a paralysing standstill, which we witness e.g. in David Qimhi's Mikhlol. From the eleventh century onward, several lexicographic studies appeared, some of them dealing with post-biblical Hebrew. Nevertheless, most grammarians considered that only pure biblical Hebrew deserved morphological analysis, and either rejected lexical comparison with Mishnaic usage and the cognate Arabic language, or applied such comparison with the utmost restriction.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/hel_0750-8069_1996_num_18_1_2448