Contenu de l'article

Titre Taking Back the Arts: 21st Century Audiences, Participatory Culture and the End of Passive Spectatorship
Auteur Lynne Conner
Mir@bel Revue L'Ordinaire des Amériques
Numéro no 220, 2016 Innovations, identités, recompositions sociales
Rubrique / Thématique
Les nouvelles formes de création et de diffusion
Résumé À l'ère numérique, de quelles ressources les spectateurs ont-ils besoin pour se sentir des interprètes authentiques et reconnus du sens et de la valeur des arts ? Et, question plus importante encore, comment ces ressources sont-elles liées aux innovations technologiques mises en ligne dans les dix dernières années spécifiquement pour offrir des possibilités de participation spectatorielle dans le processus herméneutique ? Malgré des preuves évidentes du pouvoir et de la prévalence des valeurs numériques émergentes (interactivité, improvisation et priorité accordée à l'expérience collective) dans la culture globale, l'industrie des arts aux États-Unis a mis du temps à réagir aux souhaits croissants de ses publics de pouvoir se livrer à l'interprétation sociale : c'est-à-dire la production de sens par le public, production qui se fait dans/par les configurations et mécanismes publics (sur place et par voie numérique). Le présent article retrace le processus de sacralisation à l'œuvre dans l'industrie des arts à la fin du XIXe et au début du XXe siècle et explore son héritage : des spectateurs privés de tout pouvoir à qui on a appris à laisser l'interprétation aux « experts ». Il se poursuit par une analyse de la façon dont les valeurs numériques émergentes reconfigurent le rôle des spectateurs comme interprètes actifs du sens et de la valeur. L'article se conclut par une étude de cas montrant comment des ressources technologiques et culturelles variées viennent à l'appui d'une correspondance entre l'hospitalité qui règne dans l'industrie des arts et l'agilité interprétative croissante du public des arts contemporains.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais In the digital era, what cultural resources do audiences need in order to feel that they are authentic and actualized interpreters of the meaning and value of the arts? And, importantly, how do these resources relate to technological innovations that have come on-line in the last decade specifically in order to offer opportunities for audience participation in the hermeneutic process? Despite increasing evidence of the power and prevalence of emergent digital values (interactivity, improvisation and prioritizing of collective experience) in global culture, the arts industry in the United States has been very slow to respond to growing expectations, among its audiences, for access to social interpretation: that is, audience-produced meaning making that occurs in/through public settings and mechanisms (both live and digital). The essay traces the process of sacralization within the arts industry during the late nineteenth and early twentieth centuries and explores its legacy: disempowered audience member who were taught to leave interpretation to the “experts.” It continues with an analysis of the way in which emerging digital values are reconfiguring the role of the audience as active interpreters of meaning and value. The essay concludes with two case studies showing how a range of technological and cultural resources are supporting a correspondence between hospitality within the arts industry and increased interpretive agility among contemporary arts audience members.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://orda.revues.org/2773