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Titre La valeur de l'enfance chez Aristote
Auteur Laetitia Monteils-Laeng
Mir@bel Revue Archives de philosophie
Numéro tome 80, no 4, octobre-décembre 2017 L'enfance dans l'Antiquité
Rubrique / Thématique
L'enfance dans l'Antiquité
Page 659-676
Résumé En dépit de son « naturalisme », l'éthique aristotélicienne ne valorise guère la figure de l'enfant. Non conforme à la nature (kata phusin), l'enfant doit plutôt être rectifié dans ses tendances spontanées. Obsédé par le plaisir, il serait presque déréglé par nature. Parce qu'elle est rationnelle donc humaine seulement en puissance, Aristote ne retient de l'enfance que les déficiences. L'enfant est maladivement faible, physiquement disproportionné, et surtout étranger à la raison. Il semble plus proche de l'animal que de l'homme mature. Questionner la valeur de l'enfance nous invite à redéfinir ce que nous entendons par « naturalisme » quand nous parlons de l'éthique d'Aristote.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Aristotle's Perception of Childhood
Despite its “naturalism”, Aristotle's ethics does not emphasize the goodness of child. Not in accordance with nature (kata phusin), impulsive movements of child must be rectified. Obsessed by pleasure, child is almost intemperate by nature. Because childhood is rational and human only potentially, Aristotle just underlines its weakness. Child is pathologically weak, physically disproportionate, and above all irrational. He seems to be closer from animal than from a mature man. Examine childhood and its value leads us to explore what we call “naturalism” when we talk about Aristotle's ethics.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=APHI_804_0659