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Titre Les monuments du septennat à Brazzaville : Une statuaire publique pour la Renaissance nationale
Auteur Nora Greani
Mir@bel Revue Cahiers d'études africaines
Numéro no 227, 2017/3 Renouveau monumental
Rubrique / Thématique
études & essais
Page 619-640
Résumé Les Monuments du septennat constituent une récente commande étatique passée à une compagnie d'exploitation nord-coréenne en vue du réaménagement et de la modernisation de la République du Congo. Édifiés sur les grandes places publiques de la capitale, Brazzaville, dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance, ces monuments se composent d'un obélisque, d'une colonne de l'indépendance, d'une statue de la liberté, d'une colombe de la paix et des statues de Fulbert Youlou et de Jacques Opangault (respectivement président et vice-président de la République de 1960 à 1963). La connotation politique de cet ensemble de monuments est forte, leur dénomination se référant explicitement au mandat présidentiel de Denis Sassou N'Guesso de 2002 à 2009. Cet article se propose d'étudier cet ensemble statuaire en tant que mise en scène de l'État et de ses nouveaux symboles, au travers de sa vocation à promouvoir une « renaissance nationale » et plus largement à construire la légitimité des élites actuelles.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais ‪“Les Monuments du septennat” are a recent state commission given to a North Korean company, aiming at the modernization of the Republic of Congo. Built in the main squares of the capital, Brazzaville, as part of the festivities of the fiftieth anniversary of independence, these monuments include an obelisk, a column of independence, a statue of liberty, a peace dove and the statues of Fulbert Youlou and Jacques Opangault (respectively President and Vice-President of the Republic from 1960 to 1963). The political connotation of these monuments is strong, their denomination referring explicitly to the presidential mandate of Denis Sassou N'Guesso from 2002 to 2009. This article proposes to study these monuments as a staging of the State and its new symbols, through its vocation to promote a “national renaissance” and, more broadly, to reinforce the legitimacy of the current elites.‪
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_227_0619