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Titre « Le Grand massacre des chiens » : Mexico, fin XVIIIe siècle
Auteur Arnaud Exbalin
Mir@bel Revue Histoire urbaine
Numéro no 44, décembre 2015 Animaux dans la ville 1
Rubrique / Thématique
Dossier
Page 107-124
Résumé Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage dit le proverbe... et lorsqu'il n'y a pas d'épidémie de rage comme ce fut le cas à Mexico à la fin du XVIIIe siècle, de quoi les 35 000 chiens alors exécutés par les gardes nocturnes sont-ils accusés ? Qui sont les chiens éliminés ? Comment sont-ils abattus ? Quelles sont les réactions du voisinage ? Notre communication répondra à ces interrogations à partir d'une liasse inédite retrouvée aux archives municipales de Mexico et intitulée « Matanzas de perros ». La prévention contre les morsures d'animaux malades, une explication traditionnellement avancée par les historiens pour comprendre ces massacres canins, n'est pas dans le cas de Mexico à elle seule suffisante. Notre hypothèse est qu'il faut analyser les canicides à la lumière d'une rationalisation gouvernementale qui s'affirme clairement à la fin du XVIIIe siècle.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais If you want to drown your dog, say it has rabies, says an old proverb... But when there was no outbreak of rabies in Mexico City in the late eighteenth century, why were 35,000 dogs executed by the night guards? Which dogs were eliminated? How were they killed? How did people react? Our article will answer these questions using previously unpublished files discovered in the municipal archives of Mexico City, entitled ‘‘Matanzas de perros''. The prevention of bites from sick animals – a reason traditionally put forth by historians to explain these dog massacres – is insufficient in the case of Mexico City. Our hypothesis is that these canicides must be analysed in light of governmental rationalisation that clearly took hold in the late eighteenth century.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHU_044_0107