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Titre Essai sur un oxymore normatif : l'amitié politique à la fin du Moyen Âge
Auteur Bénédicte Sère
Mir@bel Revue Parlement[s]. Hors-série
Numéro Hors-série no 11, 2016/3 Amitiés politiques
Rubrique / Thématique
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Page 85-97
Résumé L'introduction en Europe des œuvres d'Aristote concernant l'amitié, à partir de la fin du XIIe siècle, renouvelle un corpus dominé jusque-là par Cicéron. En raison des exigences de vertu liées à la théorie aristotélicienne, l'application de l'amitié au politique se révèle alors problématique. L'amitié recèle aussi pour le bon gouvernant des pièges spécifiques dont il faut se garder. En politique aussi, l'ami est donc chose rare et doit le rester. Ces considérations théoriques cependant contrastent avec la réalité des alliances contractuelles de tous ordres que l'on voit se généraliser à la fin du Moyen Âge et qui sont elles aussi marquées par l'amitié et son vocabulaire.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The Introduction into Europe of Aristotle's books on Friendship, starting at the end of the 12th century, challenged Cicero's overwhelming influence on theories of Friendship. As Friendship was grounded on virtue according to Aristotle, it seemed ill-suited to politics. The good ruler had as well reason to be wary of Friendship, for it could be deceitful and dangerous. In politics too, a real friend was and should stay a rare blessing. But facts don't really match the theory: at the end of the Middle Ages many kinds of alliances were devised, and all of them drew heavily on Friendship and on its vocabulary.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PARL2_HS11_0085