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Titre Féministe et pacifiste à l'époque de Weimar : la remise en question du pouvoir politique dans la nouvelle République
Auteur Rebecca R. Shriver
Mir@bel Revue Parlement[s]
Numéro no 26, 2017/2 Paix, sociétés civiles et Parlements (fin XIXe-1939)
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Page 145-161
Résumé La relation entre les femmes pacifistes et féministes et les hommes politiques allemands pendant la République de Weimar reflète des débats fréquents, dans cette jeune république, sur la nouvelle hiérarchie politique et légale établie en Allemagne après 1919. Une analyse de quatre-vingt pétitions, envoyées par la section allemande de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (Internationale Frauenliga für Frieden und Freiheit, ou IFFF en Allemagne) aux présidents, chanceliers, ministres et parlementaires, explicite leur position dans cette réévaluation de la loi et de l'État. Cet article soutient que l'IFFF pensait que l'autorité suprême revenait aux individus, par le biais des droits constitutionnels fondamentaux et des accords internationaux. Cette vision convient à une organisation consacrée à promouvoir les droits de l'homme (en l'occurrence des femmes), et la réconciliation internationale. Leur confiance dans les lois préexistantes, les règlements et les traités internationaux manifeste alors une approche pragmatique, loin des poncifs qui servent usuellement à le caractériser : à savoir sa radicalité et son idéalisme.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The relationship between feminist pacifists and domestic politicians during the Weimar Era reflected the widespread debates in the young republic over the new political and legal hierarchy established in Germany after 1919. An analysis of eighty petitions sent by the German section of the Women's International League for Peace and Freedom (Internationale Frauenliga für Frieden und Freiheit, or IFFF) to presidents, chancellors, ministers, and parliamentary representatives illuminates their position in this revaluation of the law and the State. This article argues IFFF envisioned the highest authority belonging to individuals, through fundamental constitutional rights, and international agreements. Thus, demanding political power be diffused away from laws and bodies affiliated with the nation-state, and instead giving greater agency to the individual and international. While this befit an organization dedicated to promoting human (particularly women's) rights and international reconciliation, their reliance on pre-existing laws, regulations, and treaties brings attention to the practical approach employed by a group often characterized as radical and idealistic.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PARL2_026_0145