Titre | Art (du nu) et mobilisations citoyennes. Les performances de Spencer Tunick | |
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Auteur | Maëlle Bazin | |
Revue | Communication & Langages | |
Numéro | no 190, décembre 2016 Le devenir artistique de l'information | |
Rubrique / Thématique | Le devenir artistique de l'information |
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Page | 73-84 | |
Résumé |
Sollicité à deux reprises par Greenpeace, l'artiste Spencer Tunick a photographié des volontaires nus sur le glacier d'Aletsch en Suisse et dans le vignoble des Rontets en France. À partir des images prises in situ, des récits des bénévoles et des campagnes de communication de l'ONG, cet article interroge la contribution de ces rassemblements humains au débat public sur les questions environnementales. Une analyse de la rhétorique esthétique des corps dénudés comme incarnation de la vulnérabilité montre d'une part comment l'engagement physique et psychologique des participants joue un rôle primordial dans ces installations artistiques et militantes. D'autre part, ces performances s'inscrivent dans le savoir-faire communicationnel de Greenpeace où l'image est utilisée comme preuve des méfaits environnementaux et moyen d'interpellation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
In the late 2000s, Greenpeace requests the artist Spencer Tunick twice to involve the public opinion and the political decision-makers on the fatal consequences of climate change. The both performances, first at the Swiss glacier of Aletsch, second at a French vineyard, are part of the device for which the artist became famous: hundred volunteers, men and women, posing naked. From the narratives of the volunteers, the pictures taken throughout the events and the communication campaigns the purpose of this article is to question the participation of these human gatherings in the public debate about environmental issues. First it aims to study the aesthetic rhetoric of naked bodies as a symbol of the vulnerability, and to show the role of the physical and psychological commitment of these artistic and militant installations. Finally, the last part replaces these performances in the know-how communication policy of Greenpeace where image is used as a proof of the environmental misdeeds and a means to raise awareness. Source : Éditeur (via Cairn.info) |