Contenu de l'article

Titre Une historiographie en mouvement. Un siècle d'études de la Grande Guerre en Pays tchèques = A Historiography on the Move. One Century of Great War studies in the Czech Lands
Auteur Étienne Boisserie
Mir@bel Revue Revue des Etudes Slaves
Numéro Vol.89, n°1-2, 2018
Rubrique / Thématique
Articles
Page 87-100
Résumé L'historiographie tchèque de la Grande Guerre s'est longtemps organisée en fonction de la grande narration initiale qui soulignait l'importance décisive de l'action extérieure aussi bien civile que militaire et, selon un schéma que l'on retrouve chez d'autres belligérants, évoquait peu la situation de la population civile. La période socialiste est marquée par une remise en cause totale puis plus modérée de l'importance de l'action extérieure tchèque et par la mise en valeur de la révolution d'Octobre dans le processus de création de l'État. Dans le même temps, une approche plutôt quantitative et centrée sur la dimension répressive de la politique autrichienne a abondamment documenté les troubles économiques et sociaux des deux dernières années du conflit. À partir de la fin des années 1990, les objets se diversifient et certains grands récits sont remis en cause. Cet article se propose d'observer cette évolution dans ces trois grands temps et de s'interroger sur l'étude de champs encore peu exploités dans l'étude la Grande Guerre en Pays tchèques.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais WWI Czech historiography was long organized according to a narrative that was commanded by the newly created State's authority. It underlined the role played by the Czech action abroad – both civilian and military – and paid little attention to the civilian population. The socialist period marked a radical – and then more moderated – turn in the importance devoted to the Czech action abroad and concentrated on the role played by the Great socialist October revolution in the process that led to the creation of the State. Meanwhile, a quantitative approach, focused on the repressive dimension of the Austrian policy abundantly documented the economic and social turmoil of the two last years of war. From the end of the 1990s onwards, this historiography is part of the general renewal of WWI studies and pays great attention to the home front and ‘war culture' ; themes diversify and some of the main narratives are reassessed. This paper observes this evolution and evokes some still unor underexploited fields of research.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/res/1509