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Titre LE PARTI COMMUNISTE DE LA RÉUNION (1946-2000)
Auteur Gilles Gauvin
Mir@bel Revue 20 & 21. Revue d'histoire
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 68, octobre-décembre 2000
Rubrique / Thématique
LIBRAIRIE
 Livres reçus
Page 73-94
Résumé Apparu durant l'entre-deux-guerres, le mouvement communiste à la Réunion se structure en 1946 à l'occasion du combat pour la départementalisation de l'île. En 1959, cette Fédération se constitue, autour de Paul Vergés, en Parti communiste réunionnais et affirme sa volonté de décoloniser l'île en revendiquant l'autonomie. Par son homogénéité idéologique, ce parti, auquel s'est violemment opposé Michel Debré jusqu'en 1988, est une matrice fondamentale dans la construction de l'identité politique d'une population exprimant à la fois une forte personnalité et un indéniable attachement à la France, Le PCR, qui a su devenir un interlocuteur incontournable pour Paris, tient aujourd'hui une grande partie des responsabilités politiques locales. S'affirmant comme le défenseur intangible des libertés et de la démocratie, il garde néanmoins un certain nombre de caractéristiques et de pratiques propres au modèle stalinien et refuse, contrairement au PCF, de remettre en cause son passé.
Résumé anglais The Communist Party of Reunion Island (1946-2000). The communist movement of Reunion Island came into being in the period between the two wars and acquired a structure in 1946 during the fight for the departmentalization of the Island. In 1959, this Federation became the Reunion Communist Party, under Paul Verges, and it affirmed its desire to decolonize the Island by claiming autonomy. By its ideological homogeneity, this party, violently opposed by Michel Debré until 1988, was a fundamental matrix in the construction of a political identity ofa population expressing both a strong personality and an undeniable attachment to France. The RCP became an indispensable interlocutor for Paris and holds much of the local political responsibility today. It considers itself as the intangible defender of liberties and democracy, yet it keeps some characteristics and practices of the Stalinian model and refuses, unlike the FCP, to question its past.
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_P2000_68N1_0073