Contenu de l'article

Titre The Final Battle of Latin American Revolution. Southern Cone Militants in Peronist Argentina (1973-1976)
Auteur Aldo Marchesi
Mir@bel Revue Histoire@Politique
Numéro no 34, janvier-avril 2018 Guérillas et contre-insurrections en Amérique latine et aux Caraïbes, de la guerre froide à nos jours
Rubrique / Thématique
Dossier
Résumé Cet article étudie la création et le développement de la Junta de Coordinación Revolucionaria, organe de coordination formé par des membres du Mouvement de libération nationale Tupamaros uruguayen (MLNT), du Mouvement de la gauche révolutionnaire chilien (MIR), de l'Armée de libération nationale bolivienne (ELN) et de l'Armée populaire révolutionnaire argentine (ERP), dont les actions ont été menées de 1973 à 1976 dans une Argentine encore démocratique. Au cours de cette période, ces organisations ont privilégié l'action militaire en raison de l'impossibilité de mener des activités politiques causée par la répression brutale des militants chiliens, uruguayens et boliviens dans leurs pays respectifs. Ce processus s'est déroulé dans un cadre de transnationalisation complète de la politique du Cône Sud, où divers acteurs, allant des militaires aux guérilleros, ont considéré la région dans son ensemble et ont conçu des actions communes qui transcendaient les frontières nationales.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais My paper delves into the establishment and development of the Junta de Coordinación Revolucionaria, a coordinating body formed by members of Uruguay´s MLNT (Tupamaros National Liberation Movement, or MLN-T), Chile's MIR (Revolutionary Left Movement, or MIR), Bolivia's ELN (Bolivian National Liberation Army, or ELN), and Argentina's ERP (People's Revolutionary Army), whose actions were carried out from 1973 to 1976 in the still-democratic Argentina. It was during this period that these organizations relied more heavily on military action due to the impossibility of political activities caused by the brutal repression of Chilean, Uruguayan, and Bolivian activists in their respective countries. This process occurred under a framework of complete transnationalization of Southern Cone politics, where various actors, ranging from the military to guerrillas, viewed the region as a whole and devised joint actions that transcended national boundaries.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/histoirepolitique/9215