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Titre Monetary Policy with Weakened Unions
Auteur Amélie Barbier-Gauchard, Thierry Betti, Francesco De Palma
Mir@bel Revue Revue d'économie politique
Numéro vol. 133, no 4, juillet-août 2023
Rubrique / Thématique
Articles
Page 525-540
Résumé Nous évaluons l'impact du pouvoir de négociation des syndicats sur l'inflation et l'emploi dans le cadre d'un modèle de contrat optimal à la Mac Donald & Solow [1981]. Nous considérons un jeu à la Stackelberg entre la banque centrale et les partenaires sociaux (entreprises et syndicats). Les entreprises et les syndicats négocient l'emploi et le salaire nominal, tandis que la banque centrale, qui joue le rôle de leader, fixe le taux d'inflation. Nous montrons qu'une diminution du pouvoir de négociation des syndicats tend à réduire le salaire nominal et l'emploi. Dans un tel contexte de banque centrale leader, la politique monétaire optimale consiste à augmenter le taux d'inflation optimal afin d'éviter une hausse du chômage. De plus, nous démontrons que l'augmentation du taux d'inflation optimal a des effets plus importants lorsque la banque centrale est faiblement conservatrice. Ces résultats plaident en faveur d'une réduction du conservatisme de la banque centrale pour compenser l'impact macroéconomique de la baisse du pouvoir de négociation des syndicats. Classification JEL : E02, E24, E52, E58, J51
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais We assess the impact of union bargaining power on inflation and employment under efficiency bargaining according to Mac Donald & Solow [1981]. We consider a Stackelberg game between the Central Bank and social partners (firms and unions). Firms and unions negotiate employment and nominal wage, while the Central Bank, which plays as leader, sets the inflation rate. We show that a decrease in union bargaining power tends to reduce nominal wage and employment. In such a context of a leader Central Bank, the optimal monetary policy consists in a higher optimal inflation rate to prevent a rise in unemployment. Moreover, we demonstrate that increasing the optimal inflation rate has more important effects when the Central Bank is weakly conservative. These results argue for reducing Central Bank conservatism to compensate for the macroeconomic impact of declining union bargaining power.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REDP_334_0525 (accès réservé)