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Titre De la dépréciation nominale à la dépréciation réelle : les facteurs d'effectivité des dévaluations dans les pays africains.
Auteur Patrick Guillaumont, Sylviane Guillaumont Jeanneney
Mir@bel Revue Revue économique
Numéro vol. 46, no. 3, 1995 Les défis économiques actuels : les éclairages de la recherche (XLIIè congrès annuel de l'Association française de science économique. Paris - septembre 1994))
Rubrique / Thématique
Les politiques de change en Afrique
Page 751-762
Résumé Les dévaluations nombreuses opérées dans les pays en développement ont pour but principal de modifier le taux de change réel On suppose ici que effecti- vité des dévaluations est-à-dire la mesure dans laquelle la dépréciation nomi nale se transforme en dépréciation réelle dépend principalement des modalités mêmes de la dévaluation effectivité est autant plus forte que ampleur totale de la dévaluation est faible et que la dévaluation se produit de fa on concentrée dans le temps La dépréciation réelle dépend en outre de importance des distor sions initiales Le modèle est appliqué un échantillon de trente-neuf pays en développement et un sous-échantillon de vingt pays africains Il avère avoir un pouvoir explicatif élevé bien meilleur que celui un modèle concurrent où la variation du taux de change réel est fonction de variables sociopolitiques Les réactions des pays africains ne diffèrent pas de celles des autres pays
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais From nominal to real depreciation : the factors of african devaluations effectiveness Many developing countries used devaluations in order to depreciate their real exchange rate. The degree of devaluation effectiveness, i.e. how much nominal depreciation leads to real depreciation, is here assumed to depend mainly on the ways and means of the devaluation : it is stronger the lower the total devaluation and the more concentrated in time it is. Real depreciation also depends on the level of initial distorsions. The model is tested on a sample of thirty-nine developing countries, and a sub-sample of twenty African countries. It appears to have a good explanatory power, higher than that of a competing model where real exchange depreciation is a function of socio-political varia- blés. The appropriate model for African countries does not differ from that of other countries.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1995_num_46_3_409685