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Titre Revenu minimum, allocations-chômage et subventions à l'emploi.
Auteur Pierre Dehez, Jean-Paul Fitoussi
Mir@bel Revue Revue économique
Numéro vol. 47, no. 1, 1996
Page 33-49
Résumé Partant du problème de l'existence d'un équilibre walrasien, en relation avec la question de la survie, les conséquences de l'introduction d'un revenu réel mini­mum sont étudiées dans le cadre d'un modèle d'équilibre général comportant un marché du travail hétérogène. Deux solutions sont envisagées pour faire face au chômage qui peut en résulter : d'une part, le paiement d'allocations de chômage et, d'autre part, la réalisation du plein emploi par le biais de subventions à l'emploi. Dans les deux cas, nous caractérisons en termes réels les équilibres, et nous montrons que le déficit budgétaire, que ces politiques peuvent engendrer, peut exclure l'existence d'un équilibre. Nous montrons également qu'en présence de chômage, l'effet d'un accroissement du revenu réel minimum sur l'échelle des salaires dépend des relations technologiques qui existent entre les différentes catégories de travail. Ainsi, il n'entraîne pas nécessairement une hausse des salaires dans les secteurs qui connaissent le plein emploi. Par contre, l'effet sur l'emploi et la production est toujours défavorable.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Starting with the problem of existence of a Walrasian equilibrium, in relation to the question of survival, the consequences of imposing a minimum real income are studied within the framework of a general equilibrium model with a disaggre­gated labor market. Two solutions are considered to face the unemployment which may result : the payment of unemployment compensations on the one hand, and the enforcement of full employment by employment subsidies on the other hand. In both cases equilibria are characterized in real terms and we show that the exis­tence of an equilibrium is not guaranteed if a budget deficit results. We also show that the effect of an increase in the minimum real income on the salary scale depends on the technological relations which exist between the various categories of labor. In particular it does not necessarily induce an increase in the wages paid in the sectors where full employment prevails. On the other hand it always leads to a worsening of unemployment and a reduction in production.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1996_num_47_1_409758