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Titre Quel système de change entre les pays d'Europe centrale et la zone d'union monétaire ?
Auteur Patrick Artus, Nathalie Ricoeur-Nicolaï
Mir@bel Revue Revue économique
Numéro vol. 50, no. 6, 1999 L'intégration des pays d'Europe centrale dans l'Union européenne
Rubrique / Thématique
Zone euro et régimes de change en Europe centrale
Page 1203-1220
Résumé Les pays d'Europe centrale devront choisir un système de change vis-à-vis des pays de l'Union monétaire : flexibilité ou plus probablement fixité du change nominal ou fixité du change réel. Nous construisons tout d'abord un modèle théorique à générations imbriquées et à deux secteurs (traditionnel et avancé) représentant un pays d'Europe centrale. Nous supposons que l'intégration financière va entraîner une réduction de la prise de risque payée par ce pays et incluse dans le taux d'intérêt de sa dette extérieure. Nous analysons les effets sur le besoin d'avoir recours à l'inflation pour stabiliser la dette publique de cette évolution avec ou sans distorsions fiscales. Nous examinons aussi les effets de l'intégration sur la structure de l'économie, les prix relatifs et la parité nominale du change vis-à-vis de l'euro. Ces analyses nous permettent de nous demander si la fixité nominale du change est tenable pour les pays d'Europe centrale. Nous pensons aussi que l'intégration sans l'Union européenne va entraîner la disparition des subventions qu'avaient mises en place les pays d'Europe centrale, et nous regardons l'effet de cette disparition sur l'intégration dans l'Union européenne, donc sur la possibilité de maintenir des changes nominaux fixes.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Central European Countries will have to choose an exchange rate system vis à vis the European Monetary Union: flexibility or more likely fixity of the nominal or real exchange rate. We first build a theoretical model with overlapping generations and two sectors (traditionnal and advanced) representing a Central European country. We assume that financial integration into Europe will reduce the interest rate risk premium paid by country on its external debt. We analyse the effects of this evolution on the optimal use of this inflation in order to stabilise public debt, with or without tax distorsions. We also examine the effects of integration on the of the economy, on relative prices and on the normal parity vis a vis Euro. Those analyses allow us to adress the issue of the sustainability of fixed nominal exchange rates for Central European countries. We also think that the integration in the Monetary Union will lead to a suppression to the subsidies those countries had previously put in place, and we try to assess the effect of this suppression on optimal inflation, then on the possibility to maintain fixed nominal exchange rates.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1999_num_50_6_410141