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L'auteur, sociologue tchèque, recherche les causes de l'épidémie de nationalisme dans les sociétés post-communistes. Le vide des valeurs identitaires, le désir de déléguer culpabilité et honte interviennent pour beaucoup.

Les minorités ont toujours existé en Bulgarie et le "problème turc" provoque encore des remous. Le seul véritable problème national n'est pas l'excès de nationalisme mais le manque de confiance dans les destinées nationales.

En Hongrie, la majorité de l'opinion publique partage un sentiment national, c'est à dire d'appartenance à une nation et elle n'est pas indifférente au sort de la minorité hongroise dans les pays voisins.

Malgré l'existence d'un Etat national et la modernisation du tissu social, la Pologne reste menacé de marginalisation. Son poids démographique et sa situation géographique en font, un élément incontournable de l'équilibre européen.

Beaucoup moins menaçant qu'on pourrait le croire, le nationalisme en Roumanie pourrait etre un exutoire à une transition économique parce qu'il est la dernière arme "populaire" d'une nomenklatura menacée par les réformes.

Dans les débats, on insiste sur le "murassement de la nation slovaque" et les échecs historiques des Tchèques mais les choses sont moins brillantes si on se réfère aux statistiques témoignant du niveau économique, social et de l'état de la civilisation.