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Durant la période qui suivit l'explosion de la macroéconomie dans les années 1970, ce champ de recherche ressembla à un champ de bataille. Cependant, au fil du temps, parce que les faits ont la vie dure, une vision largement partagée des fluctuations et de la méthodologie a ré-émergé. Bien sûr, tout n'est pas parfait. Comme toute révolution, celle-ci s'est accompagnée de la destruction d'une partie de la connaissance existante et a souffert d'extrémisme et de conformisme. Cependant, tout ceci n'étant pas fatal, la macroéconomie se porte bien. La première section présente la situation actuelle et s'accompagne d'un rapide examen des développements antérieurs. La deuxième section soutient qu'il y a eu une large convergence en termes de vision alors que la troisième section présente ces convergences. La quatrième s'attache à la convergence méthodologique. La dernière examine les défis actuels.

Au 1er juin 2009, le revenu minimum d'insertion (RMI) a été remplacé par un nouveau minimum social, le revenu de solidarité active (RSA), qui devrait améliorer l'incitation au travail des bénéficiaires. Alors que des voix se sont élevées pour que la réforme abaisse la limite d'âge du RMI - 25 ans, sauf charge d'enfant -, le législateur a prévu qu'elle s'appliquerait encore au RSA. L'article pèse les avantages et les inconvénients d'une ouverture des droits à 18 ans pour conclure défavorablement à cette proposition. Sur ce point particulier, la prudence conservatrice que manifeste la réforme en général semble validée par le raisonnement théorique.

Bien que la France ait écarté jusqu'ici l'idée de recourir à des instruments incitatifs pour réduire la pollution diffuse aux nitrates, cet article revient sur le potentiel de ces instruments tels qu'ils ont été employés par certains de nos voisins européens ou, à défaut, tels plusieurs expériences menées sur le terrain que les dispositifs doivent être les plus efficients possibles, mais aussi paraître justes aux acteurs, sans quoi se pose la question de leur acceptabilité. Pour autant, les dispositifs les plus ambitieux ont des coûts de mise en oeuvre élevés qui peuvent dissuader les régulateurs. Il convient donc de trouver des moyens de les réduire, question que nous abordons ici en évoquant alors deux pistes prometteuses : l'introduction de la rétroactivité dans les contrôles d'une part et le recours à des inspections ambiantes d'autre part. qu'ils ont été conçus et testés en laboratoire. Il ressort en particulier de l'analyse de

En France, l'influence des comportements patrimoniaux des parents sur ceux de leurs enfants a souvent été mise en évidence. Comment expliquer alors ce poids d'Anchise ? Dans cet article, nous utilisons une enquête originale française et unique initiée par le Delta et TNS-Sofres en 2002 dans laquelle nous disposons à la fois d'informations patrimoniales et subjectives pour deux générations. En rapprochant les préférences vis-à-vis de l'épargne des parents et des enfants concernant leurs attitudes face au risque et à l'avenir, nous obtenons des corrélations intergénérationnelles significatives, de l'ordre de 0,25 qui ne justifient cependant pas une similarité parfaite. Par ailleurs, l'élasticité de la richesse des enfants par rapport à celle de leurs parents se situe autour de 0,22. Cette mesure est corrigée des effets d'âge et concerne les patrimoines de deux générations coexistantes, c'est-à-dire avant que le gros des transferts intergénérationnels ait eu lieu. Plus de 40% de cette élasticité peuvent être expliqués (directement ou indirectement) par les niveaux de revenu permanent des deux générations. Les niveaux d'éducation et les préférences y contribuent chacun pour un cinquième, les transferts intergénérationnels déjà effectués pour 13%. La contribution des goûts de l'épargnant est encore de 13% lorsque l'on tient compte également des revenus permanents. Même si elle n'est pas la seule, la transmission des préférences joue donc un rôle non négligeable dans la transmission des inégalités de patrimoine. information for two or three generations of the same family. Parents' and children's risk and discounting preferences are significantly positively intergenerationally correlated. The correlation coefficients are around 0.25, so that the two preferences are nonetheless far from identical. In addition, the elasticity of children's wealth with respect to that of their parents is around 0.22. This correlation is corrected for the influence of age on wealth, and concerns only co-existing generations, that is before the most significant intergenerational transfers have taken place. The analysis of the raw correlations with a series of explanatory variables reveals that over 40% of this elasticity can be explained by the permanent incomes of the two generations. Each of education and preferences separately account for about 20%, and previous intergenerational transfers for about 13%. When permanent income is controlled for, the contribution of savings preferences is around 13%. The transmission of preferences therefore plays a non-negligible role in the intergenerational transmission of wealth inequalities, but is far from being the most important factor.

Cet article examine les déterminants des différentiels salariaux entre hommes et femmes sur le marché du travail urbain en Chine pour l'année 1995 à l'aide d'une extension des méthodes de décomposition de type Oaxaca-Blinder. La libéralisation qu'a connue la Chine au cours de son processus de réforme sert d'expérience naturelle unique pour tester la relation entre concurrence et discrimination à l'encontre des femmes. En exploitant l'hétérogénéité des comportements par type de propriété d'entreprises, nous mettons tout d'abord en évidence des différences de distribution hommes/ femmes entre les entreprises, les femmes étant surreprésentées dans les entreprises collectives où les salaires offerts sont substantiellement plus faibles. Les résultats des décompositions montrent par ailleurs un niveau de discrimination plus élevé au sein des entreprises à capitaux uniquement chinois (entreprises d'Etat et entreprises collectives), ce qui plaide en faveur de l'idée que la recherche d'efficacité des entreprises à capitaux étrangers, plus fortement soumises aux mécanismes de marché, entraîne un affaiblissement des rigidités et une baisse de la discrimination.