Contenu du sommaire : J. G. Fichte 1804-1805

Revue Archives de philosophie Mir@bel
Numéro tome 72, no 3, juillet 2009
Titre du numéro J. G. Fichte 1804-1805
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • J. G. Fichte 1804-1805 : Lumière et existence - Alexander Schnell p. 403-404 accès libre
  • L'idée fondamentale du transcendantalisme fichtéen - Alexander Schnell p. 405-422 accès libre avec résumé
    Dans la présente étude, je cherche à dégager ce qui me semble être l'idée fondamentale du transcendantalisme fichtéen: l'interprétation du transcendantal dans la figure du Soll (ou de l'« hypothéticité catégorique ») caractérisée par un « redoublement possibilisant ». Cette figure est analysée à travers les deux schémas fondamentaux de la Doctrine de la Science de 1804 (deuxième version) et la doctrine fichtéenne de l'image. Par cette figure, Fichte entend légitimer la connaissance transcendantale et accomplir la tâche suprême de la philosophie (qui avait déjà trouvé une première expression chez Platon et st Anselme).
  • 1804-1805. : La désubjectivation du transcendantal - Jean-Christophe Goddard p. 423-441 accès libre avec résumé
    Résumé: Dans cette contribution, il s'agit de montrer que le champ transcendantal a-subjec-tif, en deçà de la dualité sujet/objet, caractérise de façon essentielle l'idéalisme transcendantal de Fichte ? en amont des découvertes husserliennes et des élaborations sartriennes dans La transcendance de l'ego. Ce champ qui témoigne d'une « désubjectivation du transcendantal » s'exprime en particulier à travers l'idée d'une « réflexivité a-subjective » qui fait apparaître, en même temps, le caractère an-objectif du fondement de l'apparaître et par là la « loi de l'auto-apparition de l'apparition » avec sa dimension affective et morale. L'article se termine avec une brève esquisse de ce que l'auteur appelle le « nihilisme phénoménologique » de Fichte.
  • La religion comme miroir de la philosophie ? : Confrontation de Fichte et Schelling en 1804 - Marc Maesschalck p. 443-462 accès libre avec résumé
    Alors que la querelle de l'athéisme a amené Fichte à dissocier le caractère nécessairement abstrait de son projet de « théorie de la religion » du caractère concret du sentiment religieux éprouvé par le croyant, Schelling cherche au contraire à associer la réflexion théologique à l'accomplissement du savoir philosophique comme intuition de l'univers. C'est en 1804 que ces deux positions atteignent leur point définitif de rupture, Schelling poursuit jusqu'au bout dans la logique du miroir, Fichte la dépassant grâce à sa conception génétique de la religion.
  • L'exposé de la Doctrine de la Science de 1805 - Manuel Jiménez-Redondo p. 463-481 accès libre avec résumé
    Cet article propose une reconstruction de la ligne d'argumentation de l'exposé de 1805 de la Doctrine de la Science de Fichte. Son objet fondamental consiste à répondre à la question: qu'est-ce que le savoir? ce qui implique de répondre à cette autre question: qu'est-ce que le « est »? (contenue dans la question qu'est-ce que le savoir?) Fichte répond: ce savoir est l'existence absolue, ce qui est équivalent à l'existence de l'absolu (Dieu) ? et l'auteur le montre à travers cinq tentatives de démonstration de cette thèse. Cela aboutit à la compréhension du caractère inconditionné de la raison ( = factum de l'auto-position absolue de cette dernière), résultat de la philosophie transcendantale en général.
  • Le concept des « Lumières » dans la Doctrine de la Science de 1805 de Fichte - Hartmut Traub p. 483-496 accès libre avec résumé
    Dans ce texte, l'auteur se propose de mettre en évidence le concept transcendantal des Lumières dans la Doctrine de la Science de 1805 et de clarifier en particulier l'idée selon laquelle la Doctrine de la Science serait une véritable philosophie des Lumières. La thèse fondamentale étant que l'essence des Lumières ne découle pas de son histoire, mais que les Lumières sont originellement et substantiellement l'événement du penser vivant. Cette doctrine des Lumières est fondée dans la doctrine fichtéenne de la lumière qui est précisément le principe de ce penser vivant. En en exposant les éléments principaux, l'auteur défend l'idée que Fichte est le philosophe par excellence des Lumières.
  • Le paradoxe de l'infini cartésien - Jean-Baptiste Jeangène Vilmer p. 497-521 accès libre avec résumé
    L'idée de l'infini est, chez Descartes, fort paradoxale: elle est à la fois la plus claire et distincte et la plus incompréhensible que l'on puisse avoir. Le paradoxe atteint même sa positivité, puisque l'in-fini s'énonce négativement. Ce problème a occupé de nombreux contemporains, et aujourd'hui encore certains interprètes y voient une contradiction au plus profond de la pensée cartésienne. Cet article expose le paradoxe de l'infini cartésien, puis montre comment Descartes l'avait déjà résolu et comment la postérité s'en saisira.
  • De Kojève à Foucault : La « mort de l'homme » et la querelle de l'humanisme - Philippe Sabot p. 523-540 accès libre avec résumé
    Cet article propose de confronter le thème kojévien de « la disparition de l'homme à la fin de l'histoire » et le thème foucaldien de la « mort de l'homme ». Cette confrontation permet non seulement de faire apparaître le déplacement qui s'opère de Kojève à Foucault en ce qui concerne le cadre théorique de leur réflexion sur l'homme, mais aussi de souligner les effets contrastés de la lecture kojévienne de Hegel sur Sartre et sur Bataille.
  • La translation dans l'altérité comme chiasme : L'institutionnalisme de Hegel selon Jean-François Kervégan - p. 541-550 accès libre
  • Comptes rendus - p. 551-557 accès libre