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Résumé. - L'Océan Pacifique est-il en train de devenir le nouveau centre de gravité du monde après l'Océan Atlantique ? Le dynamisme démographique, économique et financier des deux façades, américaine et asiatique du Pacifique est incontestable, mais les échanges commerciaux à travers l'Océan demeurent limités par rapport aux échanges méridiens, même s'ils sont en progression plus rapide que ceux de l'Atlantique. Ce sont les flux immatériels qui créent une nouvelle structure technologique puis financière, par-dessus le Pacifique. En revanche, la géostratégie du Pacifique s'appuie essentiellement sur les marges, et notamment sur la maîtrise des détroits d'accès. Quant au centre, une vaste zone d'incertitude politique prend en écharpe, le centre ouest de l'Océan, de l'Archipel des Belau (Palaos) aux îles Cook, séparant l'axe zonal américain des secteurs français, australien et néozélandais.

Résumé. - Cet article étudie les conditions de navigation dans les détroits internationaux malais, indonésiens et japonais. Il envisage le point de vue des Etats riverains et celui des grandes puissances maritimes qui les utilisent.

Résumé. - Les îles sont traditionnellement des ponts culturels, mais aussi des lieux de confrontations. C'est le cas de l'Océanie insulaire. Ceci provient de déséquilibres internes d'ordre à la fois géographique, ethno-démographique, économique et culturel. C'est aussi le produit de l'histoire contemporaine : d'abord le résultat d'une compétition entre catholiques et protestants, Français et Anglais, au dix-neuvième siècle et au début du vingtième, puis celui de l'affrontement américano-japonais, lors de la 2e guerre mondiale. Actuellement, les confrontations majeures se situent dans la remise en cause de la société internationale, urbaine et industrielle, par les sociétés autochtones, et dans l'essai d'expulsion des puissances extérieures (française et américaine), par les micro-Etats insulaires et les puissances régionales (Australie et Nouvelle-Zélande). L'affiliation non contraignante à une solidarité transcontinentale reste un facteur de modération des sociétés insulaires.

Résumé. - Son itinéraire personnel conduit l'auteur à insister sur la variété des approches que les géographes ont eues de la notion de paysage : naturalistes ou culturelles, sensibles ou formalisées, conceptuelles et méthodologiques ou appliquées.

Résumé. - Un questionnaire concernant les recherches sur le paysage montre l'importance du concept, lieu central du géographique, la variété des significations que le terme peut prendre et la diversité des pratiques qu'il induit. Thème pluridisciplinaire par excellence, il conduit à utiliser une large palette de méthodes, et à mener un effort de réflexion épistémologique, en particulier pour articuler les études sur le paysage produit et sur le paysage perçu. Son importante valorisation sociale rend de plus en plus nécessaires les travaux cohérents à son sujet, et leur vulgarisation.

Résumé. - Le paysage observable en un lieu est un ensemble structuré de signaux produits par un système complexe où interfèrent les différentes composantes du milieu géographique. La notion de paysage n'est pas seulement une abstraction, c'est aussi un concept opératoire apte à rendre compte de la variété de l'espace.

Résumé. - Le paysage visible possède une objectivité propre non réductible et appelle, à ce titre, une méthodologie spécifique qui implique la prise en compte de l'infinité des rapports « vu-voyant » inscrits dans le continuum spatio-temporel. Nous présentons une procédure qui permet de simuler des hypothèses d'aménagement après réduction de l'information sous forme numérique. Les résultats sont visualisés au moyen de cartes de probabilités. Un exemple d'application vient à l'appui de la présentation.

Résumé. - Nous nous appuyons sur le concept de paysage pour proposer une formulation systémique du climat. Trois sens peuvent être perçus ; chacun d'eux constitue un sous-système distinct. Le système «producteurs» concerne les études analytiques du climat (physiciens de l'atmosphère, naturalistes, climatologie séparative...), et les études synthétiques fondées sur la notion de type de temps. Le système «paysage climatique » a été conçu pour répondre aux problèmes posés par l'étude du climat vécu et s'intéresse particulièrement à la question des niveaux d'échelle. Il repose sur les notions d'« ambiance climatique instantanée» et d'« ambiance climatique journalière », et sert d'intermédiaire entre les deux systèmes voisins. Le système «utilisateurs » présente différents aspects : c'est le domaine du climat vécu, consommé, et des actions que l'homme déploie pour modifier le climat.

Résumé. - Une étude de la localisation des points de vue, parcours pittoresques ou panoramas indiqués par les cartes touristiques montre une distribution inégale des paysages recommandés sur l'ensemble français, avec une nette domination des zones accidentées. La localisation de plusieurs séries de photographies paysagères recueillies dans des guides amène à des conclusions similaires, en faisant apparaître des zones de paysages à localisation floue.