Titre | La France de Mitterrand et le conflit du Proche-Orient : comment concilier émotion et politique ? | |
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Auteur | Dominique Moïsi | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 47, no. 2, 1982 | |
Rubrique / Thématique | Proche-Orient : les guerres en chaîne |
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Page | 395-402 | |
Résumé |
La France de Mitterrand et le conflit du Proche-Orient : comment concilier émotion et politique ?, par Dominique Moïsi
Pour comprendre la nature du changement intervenu dans la politique française à l'égard du conflit israélo-arabe, il importe avant tout d'analyser les composantes de la pensée du président Mitterrand. Dans le discours que le Président prononça à la Knesset, on retrouve Mitterrand le résistant, le ministre de la IVe République, le membre eminent de l'Internationale socialiste, celui surtout qui cherche à concilier une approche morale et réaliste du monde international. Mais il est tragiquement ironique de voir que c'est au moment où la France adopte une politique plus équilibrée à l'égard d'Israël que la politique poursuivie en Israël par le gouvernement Begin apparaît le moins justifiable. Du haut de son impuissance relative, le seul discours qui puisse tenir la France est un discours d'ordre moral, même si ce choix est en pratique difficile. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Mitterand's France and the Middle East conflict: how to reconcile emotion and policy?, by Dominique Moïsi
To understand the change in the foreign policy of France vis-a-vis the Arab-Israeli conflict, one must analyse the componants of President Mitterrand's thinking. In his Knesset speech, one can distinguish between the former Mitterrand the former resistant, the minister of the 4th Republic, the member of the Socialist International, and above all the man that seeks to reconcile moralism and realpolitik. It is tragically ironic to consider that it is precisely at the moment when France adoptes a more balanced policy vis-à-vis Israël that the policy pursued by Begin is the least justifiable. From the height of its relative impotence, the only posture France can adopt is a moral one, even if that choice is difficult to implement. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1982_num_47_2_3139 |