Titre | L'avenir de l'Afrique du Sud | |
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Auteur | Klaus von der Ropp | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 47, no. 2, 1982 | |
Page | 429-440 | |
Résumé |
L'avenir de l'Afrique du Sud, par Klaus Baron von der Ropp
L'évolution politique de l'Afrique du Sud se caractérise aujourd'hui par une radicalisation des forces en présence. Les modestes projets de réformes énoncés en 1979 par le premier ministre "libéral" P.W. Botha n'ont pas abouti. Le parti gouvernemental a dû faire face à un schisme, les éléments les plus "ultras", hostiles à toute modification du statu quo s'étant regroupés dans le parti conservateur. La lutte de libération contre l'apartheid, menée par les partis noirs et des syndicats noirs de plus en plus politisés, s'est intensifée et ses manifestations ne peuvent plus être ignorées de Pretoria qui refuse toujours d'entamer un dialogue avec les véritables représentants des Noirs, ne pouvant accepter le préalable "un homme, une voix dans un Etat". Face à cette polarisation extrême des attitudes et malgré les voix d'avertissements qui s'élèvent y compris parmi les Afrikaners, est-il encore possible d'aboutir à un réel changement par la voie démocratique ? La guerre civile n'est-elle pas devenue pour une grande partie de la population noire le seul moyen de gagner le pouvoir politique ? Mais tout conflit embrasant l'Afrique du Sud, du fait de la puissance économique et stratégique du pays, aura de graves répercussions au niveau international. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The Future of South Africa, by Klaus Baron von der Ropp
A radicalisation of the political forces in South Africa is occurring today. The modest plans for reform put forward in 1979 by P.W. Botha, the "liberal" Prime Minister, have not been achieved. An extreme group, hostile to any modification of the status quo, has split away from the governing party and has regrouped with the conservative party. The struggle for freedom from apartheid carried out by the black political parties and black trade unions, which have become increasingly political, has intensified. Though they can no longer be ignored by Pretoria, it has so far refused any dialogue with the true representatives of black people, being unable to accept the principle of "one man, one vote in one state". Given this polarisation of attitudes and warning voices even amongst the Afrikaners, is it still possible to achieve a real change through the democratic process? Is civil war the only means of access to political power left to the black population? Because of the economic and strategic importance of South Africa, any such conflict would have very serious international repercussions. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1982_num_47_2_3142 |