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Titre La diplomatie cubaine : moins fougueuse, mais nullement rassise
Auteur Jean-Pierre Clerc
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 54, no. 1, 1989
Page 93-101
Mots-clés (géographie)Amérique latine Cuba U.R.S.S.
Mots-clés (matière)communisme relations internationales relations Nord-Sud
Résumé Après les tonitruantes années 60, puis les fulgurantes campagnes militaires africaines des années 70, l'activité internationale de la révolution cubaine était entrée, avec les années 80, dans une phase nettement plus tranquille. L'élection d'un Ronald Reagan bien décidé à « marquer » de près Fidel Castro n'y était pas pour rien. Aux approches du trentième anniversaire de sa victoire du 1er janvier 1959, le « Lider » de La Havane a relancé sa diplomatie. La récente signature des accords de New York organisant le retrait de ses troupes d'Angola est, ainsi, une nouveauté. Elle doit beaucoup au « cours » gorbatchévien. Mais Castro est loin de s'aligner en tout sur la perestroïka de ses amis soviétiques.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Cuban Diplomacy : Dampened, But Unabated, by Jean-Pierre Clerc After the clamorous sixties and the thunderous African military campaigns of the seventies, the international activities of the Cuban révolution had entered into a much quieter phase in the eighties. Ronald Reagan's détermination to « mark » Fidel Castro closely was not unrelated to this. With the approach of the thirtieih anniversary of his victory of 1 January 1959, the « Lider » of Havana has given a new impetus to his diplomacy. The récent signature of the New York agreements on the withdrawal of his troops from Angola is thus a new development, which owes much to the Gorbachev « line ». But Castro is by no means aligned on his Soviet friends' perestroïka.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1989_num_54_1_3840