| Titre | Le temps de consommation, variable macroéconomique ? | |
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| Auteur | Jean Debenest | |
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Revue | Revue économique |
| Numéro | vol. 28, no. 4, 1977 | |
| Page | 534-559 | |
| Résumé |
Le temps de consommation, variable économique?
Le temps de consommation est-il une variable macroéconomique ? Si depuis les recherches des théoriciens du capital humain, on ne peut douter qu'il soit une variable active au stade de l'individu, il n'en va pas du tout de même sur le plan de l'analyse globale. Et pourtant, les références à l'optimum social et au bien-être collectif de nombreux modèles de croissance devraient entraîner l'utilisation du temps global de consommation en macroéconomie.
En premier lieu, une reformulation du concept Iceynésien de consommation s'impose. La consommation doit être considérée comme produite à l'aide de temps et de biens. La fonction de consommation n'explique qu'un aspect du phénomène. I! existe une fonction de production de la consommation pour laquelle se pose, entre autres, des problèmes de substitution.
Enfin, la modification du concept entraîne de nouvelles conditions d'équilibre global. Le raisonnement en termes de groupes et de conflits entre groupes devient une nécessité. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Résumé anglais |
Is consumption time span a macro-economic variable ?
After the research work done by Human capital theoreticians, one can no longer doubt that, at the individual level, consumption time span is an active variable ; but it does not follow that it should be one as well, at the level of global analyste. Yet, many economic models reference to social optimization and collective wellfare should lead to the use of global consumption time span in macroeconomics. In the first place, one should reformulate the Keynesian concept of consumption. Consumption must be considered as the resuit of time and goods. The consumption function explains but one side this of this phenomenon. There is also a production function of consumption that raises, among other things, substitution problems.
Finally, the modification of this concept leads to new global equilibrium conditions.
It becomes necessary then, to think in terms of groups and conflicts between groups. Source : Éditeur (via Persée) |
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| Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reco_0035-2764_1977_num_28_4_408336 |
